Un mausolée pour tous les anciens présidents du Faso depuis la Haute-volta : Cette proposition est du Larlé Naaba Tigré. Dans un discours très enlevé au cours duquel, il a rendu un vibrant hommage au père de l’indépendance de la Haute Volta Maurice Yaméogo et de quelques personnages politiques originaires du Centre-ouest, le Larlé Naaba a fait savoir qu’un mausolée sera construit pour chaque président du Faso où des gens peuvent aller voir ses habits, ses chaussures, ses lunettes… A condition bien sûr que le MPP soit au pouvoir.
Le Front Républicain baptisé en Front Alimentaire : Le représentant des jeunes MPP du Centre-ouest dans son discours à qualifier le Front Républicain de Front Alimentaire. Il est même rejoint plus tard par le chef même du parti Roch Marc Kaboré qui utilise le même terme.
Hermann Yaméogo, la honte du Centre-ouest ? S’il y avait des militants de Hermann Yaméogo au meeting du MPP, ils aurait passé une salle soirée tellement le nom de leur mentor a été malmené. En effet, le président du MPP dans son discours s’en est pris au fils du premier président, Hermann Yaméogo. Extrait : « En 2005, Hermann Yaméogo disait que le mandat de Blaise était un mandat de trop. C’est ce même Hermann qui est aujourd’hui le vice-président du Front alimentaire. Je dis encore, le Boulkiemdé a certainement eu des fils valeureux qui se sont battus au Centre-ouest ici, mais vous en avez aussi qui font la honte du centre-ouest. Lorsque nous entendons Hermann Yaméogo demandé au président du Faso de décréter l’Etat d’urgence au Burkina Faso, nous disons que c’est une honte pour le pays ».
Tout le monde est journaliste à Koudougou : Au meeting du MPP à Koudougou, les hommes de médias qui n’ont a priori de parti pris pour tel ou tel parti se sont sentis obligé de se bousculer avec certains militants pour avoir une place assise. Les places qui étaient réservées à ces derniers ont été en partie occupées par des inconditionnels du MPP. Ceux qu’on a obligé de libérer la place des journalistes, ont trouvé la belle réplique de faire écran aux journalistes en se mettant devant eux. Pire à l’arrivée du président du parti, les photo reporter et autres cameraman étaient obligés de laisser la place aux militants transformés en preneurs d’images. De même lors des interviews. Qui est fou pour se laisser compter de tels événements ? D’accords, mais quels journalistes est dupes pour se faire voler ses appareils ?
