Velléité de modification de l’article 37 : un conseil des ministres extraordinaire pour trancher

| 17.10.2014
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Velléité de modification de l’article 37 : un conseil des ministres extraordinaire pour trancher
© DR / Autre Presse
Velléité de modification de l’article 37 : un conseil des ministres extraordinaire pour trancher
Après la session ordinaire du conseil des ministres ce mercredi 15 octobre, les membres de l'exécutif burkinabè retournent ce vendredi 17 octobre au palais présidentiel de Kossyam pour une session extraordinaire.

Une source nous indique, que la trentaine de ministres sous l'égide du Président du Faso Blaise Compaoré se retrouvent ce vendredi pour plancher sur la vie de la nation dont la suite à donner à l'échec du dialogue inclusif initié par le chef de l'Etat. Le 23 septembre dernier, à l'appel du Président Compaoré, opposition et majorité se sont retrouvées à Kossyam pour dialoguer sans pouvoir parvenir à s'accorder sur le format de ce cadre. Le 06 octobre a consacré la fin de ce dialogue dont les deux parties se rejettent mutuellement la responsabilité de l'échec. Ce dialogue prôné par le chef de l'Etat Blaise Compaoré devrait permettre d'accorder les violons de la majorité et de l'opposition sur la légalité de la mise en place du sénat et de la modification de l'article 37 limitant les mandats présidentiels à cinq ans renouvelable une fois à travers un referendum.

Depuis le début de l'année 2014, la majorité conduite par le parti au pouvoir le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et l'opposition politique sous la houlette de son chef de file s'entre déchirent par des meetings et des marches sur la question de la modification de la clause limitative des mandats présidentiels au Burkina Faso. Blaise Compaoré arrivé au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat le 15 octobre 1987 après un régime d'exception jusqu'en 1991 s'est fait élire successivement en passant deux mandat de sept ans et deux autres de cinq ans à la tête du pays. Au terme de l'article 37 de la constitution burkinabè le Président Compaoré ne peut plus se représenter à l'élection présidentielle de novembre 2015.
Henry BOLI

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