La signature de cette convention s’inscrit dans le cadre de la stratégie de gestions des frontières. « Les attaques se situent principalement dans la zone du Sahel. Nous avons des points emblématiques tels que Mansila, Titabé, Yensé. C’est la zone frontalière où nous avons prédisposé des forces de défense et de sécurité (FDS). Cette convention va nous permettre d’avoir des constructions plus sécurisées, car à certains endroits, le personnel est exposé. Egalement, les intempéries les dérangent beaucoup », a indiqué le ministre Simon Compaoré. Chaque année, selon le ministre, « avec le Programme dont nous disposons, nous allons construire des brigades de gendarmerie, des commissariats de police...au fur et à mesure que nous avons la capacité ». Simon Compaoré, a au nom du gouvernement du Burkina Faso, traduit toute sa reconnaissance à la Partie Française. Il a surtout invité les populations à poursuivre et à intensifier la collaboration avec les FDS.

L’Ambassadeur de France pour sa part, a indiqué que « la position du Burkina Faso est fondamentale et centrale et elle ferait une sorte de verrou entre les pays de la zone sahélienne ». C’est pourquoi, pour le diplomate français, « il faut que nous fassions d’efforts communs surtout dans la lutte contre le terrorisme ».

La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du MATDSI