« Actuellement, la situation dans laquelle se trouve le Burkina nous concerne tous. Nous avons tous participé les 30 et 31 octobre et c'est suite à cela que le Transition a été installée », a d'abord rappelé le 2e Vice-président du MPP.
Simon Compaoré convient que pour les problèmes économiques et politiques, il en a à profusion. « Mais, soutient-il,nous savons que si nous n'arrivons pas à organiser l'élection présidentielle en octobre, ce sera un problème.
Nous pensons donc que les grèves qui se passent actuellement, tout le monde doit savoir raison gardée car si le Burkina est en crise, personne ne sera épargné ».
Le 2e Vice-président du MPP, sans être dans les organes de la Transition, pensent « que ce n'est pas facile pour ceux qui gouvernement et même pour ceux qui sont gouvernés ».
Que ce soit les autorités de la Transition que les travailleurs, pour lui donc, « il faut savoir raison garder. C'est le dialogue seul qui peut résoudre les problèmes. Les travailleurs ont peut être vu que cette période est propice aux revendications, mais il faut faire attention », a-t-il conclu.