«Qu’il s’agisse des choses liées à la circulation des personnes et des biens, des attaques djihadistes, la crainte des Burkinabè est très grande. Les attentes sont très fortes », a déclaré le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, à l’issue d’une rencontre avec le chef de l’Etat.
M. Diabré qui était à la tête d’une délégation de 19 membres de l’opposition a souligné que la population « souhaite voir rapidement une évolution tendant à montrer nos forces de défense et de sécurité dûment équipées et entrainées, faire des progrès en la matière ».
Le Burkina Faso à l’instar des pays de la sous-région est sous la menace terroriste depuis le 15 janvier, date à laquelle, un commando armé de Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) a fait une trentaine de morts de plusieurs nationalités à Ouagadougou.
En plus des multiples agressions que les postes de police et de gendarmerie essuient à ses différentes frontières, le Burkina Faso est confronté à une insécurité grandissante à l’intérieur.
11e pays contributeur de troupes au monde dans le cadre des missions onusiennes, dont plus de 1.740 hommes au Mali, le Burkina Faso a engagé des discussions avec l'ONU pour retirer une partie de ses militaires déployés à l’étranger, pour sécuriser davantage le nord du pays.
Agence d’Information du Burkina
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