La cérémonie de clôture a été marquée par un discours du Président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, dans lequel il a exprimé sa satisfaction de l'évolution positive du processus de transition démocratique au Burkina Faso.
Le sommet a été organisé conjointement par le gouvernement mauritanien et l'Union Africaine (UA), avec l'appui des Nations Unies (ONU) et de l'Union Européenne (UE).
Plusieurs organisations sous-régionales et internationales telles que la CEDEAO et l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI) ont pris part à la rencontre.
Les pays membres du processus de Nouakchott sont ceux du G5 du Sahel, à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. A ces États s'ajoutent l'Algérie, la Côte d'Ivoire, la Guinée, la Libye, le Nigeria et le Sénégal.
Le processus de Nouakchott vise à créer un cadre de coopération intégrant les impératifs sécuritaires et de défense, ainsi que les questions de gouvernance et de développement.
L'espace sahélien et ouest africain est actuellement confronté à plusieurs défis militaires, sécuritaires, politiques, économiques et sanitaires. La crise politique récente au Burkina Faso, les crises multiformes en Libye, au Nord Nigeria, au Nord Mali et l'épidémie de la fièvre hémorragique Ebola en Afrique de l'Ouest en sont l'illustration.
Le Premier sommet du processus de Nouakchott, présidé par Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la république islamique de la Mauritanie et président en exercice de l'Union Africaine, a connu la présence des présidents du Burkina Faso, du Sénégal, du Mali et du Tchad, ainsi que des représentants de la Guinée, de l'Algérie, de la Libye, du Niger, du Nigeria et de la Côte d'Ivoire.
Le retour du président Kafando est prévu pour ce jour 19 décembre 2014.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso