Situation politique nationale: le décryptage du MOCER

| 12.04.2016
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Situation politique nationale: le décryptage du MOCER
© DR / Autre Presse
Situation politique nationale: le décryptage du MOCER
Le Mouvement citoyen pour une éthique républicaine (MOCER), a animé une conférence de presse, le samedi 9 avril 2016 à Ouagadougou. Il a été question de lecture des cent jours du président Roch Marc Christian Kaboré, de l’histoire des Koglwéogo, des «égarements» de certaines autorités de la Transition et de la vie des OSC.


Devant les hommes de médias le samedi dernier, le Mouvement citoyen pour une éthique républicaine (MOCER) a décrypté la situation politique nationale. A l’ordre du jour, les cent jours de Roch Kaboré à la présidence.

En effet, depuis les élections du 29 novembre 2015, le MOCER a pris le temps nécessaire pour analyser la situation avant de donner son point de vue. Sur les différents points des 100 jours du président du Faso, il y a eu une volonté manifeste des autorités d’apporter des réponses aux préoccupations des populations; selon le président du MOCER, Kassoum Ouattara. Un bilan qu’il a jugé mitigé. Mais, le MOCER remarque avec amertume que les valeurs cardinales auxquelles il y est rattaché ne sont pas à la hauteur de ses attentes. «C’est le cas de l’incivisme grandissant, la violation quotidienne des droits de l’Homme et le maintien des comportements jadis compaoréens», a cité M. Ouattara.

Pour le MOCER, la situation des Koglwéogo ne doit pas se résoudre avec des principes politico-intellectuels, mais aussi par une vision plus large, c’est-à-dire légale et légitime. Pour ce faire, le MOCER propose que les Koglwéogo soient rattachés aux Comités villageois de développement (CVD).

Les journalistes présents à la rencontreConcernant les «égarements» de certaines autorités de la Transition, comme l’a qualifié le président du mouvement, rien n’étonne son organisation. «Nous avions passé notre temps à dénoncer les dérives de la Transition, mais au lieu de nous écouter, certaines personnes nous ont traité de tous les mots; quand tu n’étais pas avec la Transition, tu étais contre elle. Et voilà là où nous en sommes», s’est exclamé le président du MOCER.

Sur la vie des OSC, le MOCER estime qu’elles sont les avant-gardes de la démocratie et du développement de tout pays. «Mais, elles peuvent aussi être sources de déstabilisation et de différents abus si elles ne sont pas encadrées et surveillées».

Jude Somé

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