« Finie la pagaille entre les structures de la société civile », c'est en substance ce qui est ressorti des propos du secrétaire exécutif du Réseau des organisations de la société civile pour le développement, Siaka Coulibaly. En effet, tout porte à croire que la société civile ne marchera plus en rangs dispersés, puisque les structures qui la composent forment désormais une coalition, depuis le 3 décembre 2014.
Selon Siaka Coulibaly, cette refondation répond à un impératif : « celui de réunir les acteurs de la société civile qui portent les valeurs de la société civile et définir une feuille de route pour la transition ». Cette coalition, organisée autour d'un bureau de sept membres et d'une assemblée générale, aura pour mission « la promotion d'une société civile contributive, qui œuvrera à une nette démarcation entre partis politiques et société civile, et à la projection d'une ligne d'action centrée autour de la réforme et du suivi de la transition ». Ce, à travers des commissions qui ont été mises en place.
D'emblée, la coalition qui a regroupé une trentaine de structures ce 3 décembre, a émis des réclamations en direction des autorités de la transition. En effet, la coalition demande aux partis et aux autorités politiques de ne pas s'ingérer dans les affaires de la société civile et de respecter la charte de la transition. Aussi, elle demande aux autorités de la transition de mettre rapidement en place la commission nationale de réconciliation et des réformes qui était prévue, selon le chronogramme, pour le 21 novembre.
En rappel, le secrétaire exécutif du Réseau des organisations de la société civile pour le développement a révélé que les structures adhérentes à la coalition se sont réparties dans les commissions, et toutes celles qui le désirent pourront rejoindre la coalition à tout moment.
Françoise DEMBELE et Valérie TIANHOUN