Au Burkina Faso, beaucoup de partisans de Blaise Compaoré militent pour une révision de la Constitution afin que le président puisse se représenter en novembre 2015. Mais avant-hier, coup de théâtre : plusieurs compagnons historiques du chef de l'Etat ont démissionné avec fracas du parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Parmi eux, quelques poids lourds comme l'ancien homme de confiance Salif Diallo, l'ancien maire de Ouagadougou Simon Compaoré et l'ancien président du CDP, Roch Marc Christian Kaboré lui-même. En ligne de Ouagadougou, celui qui a été aussi président de l'Assemblée nationale répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
Par Christophe Boisbouvier