C'est le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, qui a ouvert la 14e édition de la rencontre gouvernement/secteur privé, ce lundi 27 avril 2015 à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre se veut être un cadre de concertation, un espace de dialogue et de réflexion entre le gouvernement et les opérateurs économiques. Et le Premier ministre, Yacouba Zida l'a réaffirmé, en disant que la 14e édition est une occasion de fédérer les énergies pour le développement du pays des hommes intègres, et a souhaité plein succès aux travaux. Pour le représentant du président de la délégation spéciale de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina, Adama Traoré, cette rencontre est une bonne opportunité pour prendre en compte les recommandations, afin de redresser l'économie nationale, après les évènements des 30 et 31 octobre 2014. Car, d'après lui, l'insurrection populaire a fragilisé l'économie burkinabè, à travers, la destruction d'entreprises privées. En effet, lors du soulèvement populaire, 106 entreprises ont été affectées, représentant 42 milliards de F CFA de pertes, 7 500 emplois compromis et 2 700 emplois directs perdus. C'est pourquoi, il félicite le gouvernement d'avoir initié une telle rencontre pour soutenir l'économie et a remercié la communauté internationale de ses actions multiformes pour soutenir le Burkina. Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Alfred Gouba, tout en souhaitant la bienvenue dans la capitale économique du Burkina, à l'ensemble des participants, a remercié le gouvernement d'avoir instauré ce cadre d'échange entre les acteurs économiques du pays qui rentre dans le cadre de la concertation et la résolution des problèmes et la bonne marche des entreprises. Il a aussi, souhaité qu'elle aboutisse à des propositions innovantes et à des recommandations pertinentes. «J'ai bon espoir que les décisions faciliteront le financement des PME/PMI», a-t-il dit. Quant aux opérateurs économiques, nombreux se disent satisfaits. C'est le cas de Seydou Bouro, président des transporteurs routiers du Burkina Faso. Pour lui, l'initiative est bonne, mais il faut qu'à la prochaine édition, le gouvernement invite les pays voisins pour échanger sur les préoccupations communes.

Ousmane TRAORE