Ils sont nombreux les chercheurs africains à fouler la capitale burkinabè pour participer au symposium international de validation des résultats du projet « Valorisation des résultats de la recherche scientifique et technologique et des innovations ». Première du genre en Afrique et particulièrement au Burkina Faso. Le projet a été financé par le CRDI en 2008.
Il avait entre autres objectifs celui de contribuer au développement économique, social et culturel du Burkina Faso en favorisant l'utilisation intensive des résultats de la recherche scientifique et technologique et des innovations. « Une des originalités de ce projet est l'introduction du volet valorisation des sciences sociales, incluant les recherches en linguistique pour traduire la constitution en langues nationales pour la rendre accessible aux populations » confie l'ambassadeur du Canada au Burkina Faso Ivan Robert. Le projet a pris fin mais l'ambassadeur affirme la disponibilité de son pays à soutenir d'autres projets en cours et ceux à venir au Burkina Faso.
Le premier ministre Luc Adolphe TIAO et les membres de son gouvernement ont effectué le déplacement pour honorer de leur présence cette cérémonie. En prenant la parole, Luc Adolphe TIAO a souhaité que les chercheurs burkinabè pensent à leur relève. Selon lui, dans 5 ans, la plupart d'entre eux iront à la retraite et il serait souhaitable que la relève soit assurée. Pour le ministre en charge de la recherche scientifique et de l'innovation,« l'exploitation des résultats de recherche et des innovations est une véritable source de création d'entreprises et d'emplois ». Un panel sera organisé à cet effet pour permettre aux jeunes d'en profiter au maximum. C'est après une visite des stands que les officiels se sont retirés.
Adama OUEDRAOGO