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Réactions de quelques « faiseurs de roi »

| 18.11.2014
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Réactions de quelques « faiseurs de roi »
© DR / Autre Presse
Réactions de quelques « faiseurs de roi »
Ignace Sandwidi, président du collège de désignation «Nous avons eu huit candidatures».


Les textes nous ont imposé un processus qui consistait à recueillir toutes les candidatures. Nous l'avons fait et nous avons eu huit candidatures. Après, il fallait passer à une première phase qui était celle de la présélection. Nous les avons présélectionnées sur la base des CV avec des notes. De là, il s'est dégagé, comme le demandent les textes, trois candidatures pour la deuxième phase consacrée à l'entretien. Chacun des candidats a eu au minimum 30 minutes pour répondre à nos questions. Nous les avons suffisamment écoutés. Et la troisième phase a consisté à échanger entre nous sur les réponses obtenues de la part des candidats et sur nos impressions. Donc, le consensus a porté sur Michel Kafando.

Luc Marius Ibriga, société civile «c'est une question de travail minutieux»

Le processus nous a permis d'aller vite et de trouver l'oiseau rare pour le Burkina Faso. Mais nous avons discuté et approfondi les dossiers dans les entretiens et dans les délibérations. Les uns et les autres ont donné leur point de vue et c'est ainsi que nous sommes arrivés au consensus sur le nom de Michel Kafando. Donc, c'est une question de travail minutieux. Il fallait que nous nous assurions que nous allons choisir la personne la mieux indiquée pour la période prévue. C'est pour cela que la désignation a pris le temps qu'il fallait.

Zéphirin Diabré, opposition «Je suis confiant pour l'avenir»

Je suis confiant pour l'avenir. Dans tous les cas nous sommes aujourd'hui dans une situation où l'ensemble du peuple est vigilant et mobilisé. Donc, il faudra qu'on lui apporte notre soutien autant que l'on peut. C'est à lui maintenant de déterminer la direction au moins pour la transition et de faire en sorte qu'il puisse répondre aux aspirations du peuple burkinabè.

Safiatou Lopez, société civile «Nous allons l'accompagner»

Le choix de Michel Kafando a été un consensus. En tenant compte de la charte, nous pensons que c'est l'homme qu'il faut. Mais nous allons le juger à la tâche et nous verrons s'il est l'homme qu'il nous fallait, parce qu'il y a des valeurs dans la Charte qu'il doit satisfaire. Nous espérons qu'il accomplira sa mission comme il se doit. Nous allons l'accompagner.

Propos recueillis par
Paténéma Oumar OUEDRAOGO

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