Selon le Chef de l'Etat burkinabè, ce sommet est un succès au regard du thème qui a été débattu sur le rôle de la femme et des jeunes dans la sécurité, la paix et le développement. Pour lui, cette rencontre est également une opportunité pour le Burkina de présenter, à tous ses partenaires, le programme de la transition.
« Notre participation à ce sommet nous a permis de rencontrer, entre autres, le Président François Hollande, la Banque mondiale, l'Union Européenne. Nous avons été entendu et beaucoup de gens nous ont compris et ont décidé de nous apporter leur appuie », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne l'élection du nouveau secrétaire général de la Francophonie, Monsieur Michel KAFANDO a affirmé qu'au début, la stratégie consistait à avoir un candidat unique africain, mais malheureusement, il n y a pas eu de consensus. Faute de mieux, le Burkina a été obligé d'opter pour madame Michaëlle Jean.
«C'est un avantage parce cette élection cadre avec le thème qui parle de la femme. Par ailleurs, elle est d'origine Haïtienne donc des origines africaines, ce qui est une bonne chose. En tous les cas, nous sommes arrivés à élire, de façon consensuelle, des personnes compétentes pour diriger l'organisation dans les années à venir », s'est-t-il justifié.
En rapport avec le thème du sommet, le Président KAFANDO a révélé que dans le programme de la transition, il est prévu des projets dont l'objectif est d'améliorer les conditions de vie des femmes et des jeunes.
Par ailleurs, le sommet a pris une résolution félicitant le Burkina quant à la façon dont il a géré la crise. « En réagissant ainsi, la communauté internationale donne également un message aux autres pays qui veulent manipuler les constitutions. Nous avons fait office donc d'exemple », s'est-t-il réjoui.
Le Président Michel KAFANDO a aussi promis que tous ceux qui sont redevables à l'Etat, tous ceux qui ont commis des forfaits, doivent être sanctionnés. «Tous les burkinabè sont égaux devant la loi et le message de ceux qui sont sortis les 30 et 31 octobre est clair, plus jamais d'injustice au Burkina », a-t-il conclu.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
