Il explique qu’au niveau du ministère en charge de la justice, le Conseil a décidé de naturaliser 72 personnes, pendant que d’autres dossiers sont encore en examen. Par ailleurs, la Commission nationale des Droits humains (CNDH), qui souffre d’un manque d’autonomie financière et d’indépendance par la nomination des membres, a perdu ses droits de décision au niveau international, si bien que le Conseil a décidé de pallier à cela en recadrant les choses. La CNDH jouira désormais d’une autonomie financière, et 9 membres permanents y siégeront...
Réduire 1/5 des écoles sous paillotes...
Au niveau du ministère en charge de l’éducation nationale, le Conseil a opté de réduire ne serait-ce que d’un cinquième 1/5 les écoles sous paillotes qui sont plus de 3000 au Burkina. Outre cela, un effort sera fait sur les cantines scolaires, car si l’on parle de gratuité de l’école sans régler cet aspect, ce serait peine perdu. Le gouvernement compte donc mettre à la disposition des collectivités territoriales les pouvoirs nécessaires pour gérer la question à leurs niveaux respectifs.
La CAMEG est en souffrance...
Le ministère de la santé, à travers la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques (CAMEG), traverse des zones de turbulences. Car la CAMEG, non seulement, a des factures en souffrance, mais aussi, est endettée. Le Conseil a donc décidé de soutenir la Centrale à hauteur de 5 milliards de F.CFA, et, faire des audits dans les Centres hospitaliers régionaux et universitaires pour prendre les mesures idoines, car ceux-ci sont les principaux débiteurs de la CAMEG.
Toujours au sein du ministère de la santé, le Conseil estime que tout Burkinabé a droit à une évacuation sanitaire. 171 personnes ont été évacuées au total, et 43 autres sont en attente. Les créances du Burkina, pour cela, sont estimées à 700 milliards de F.CFA.
Mais en attendant que cette dette soit épongée, il est impératif que toutes les couches sociales soient touchées. Par ailleurs, le gouvernement compte renforcer les compétences des Centres hospitaliers tels Yalgado Ouédraogo et Blaise Compaoré, afin que les patients puissent être soignés au Burkina. Selon le Porte-parole du Gouvernement, la majeure partie des patients sont surtout atteints d’insuffisances rénales ou souffrent de maladies cardio-vasculaires.
Dans le secteur des transports, le Conseil a décidé de libéraliser davantage la société ferroviaire SITARIAL, et, des rencontres auront lieu entre les différents partenaires de ladite société, dont Panafrican minérals, concernant la voie ferroviaire Abidjan- Ouaga- Tambao et aussi Kaya.
Autre nouvelle et pas des moindres, Le premier ministre français, Manuel Valls, sera au Burkina Faso le 20 février prochain, à la tête d’une grande délégation, informe, Rémis Dandjinou. Il explique aussi que le ministre de la défense française sera de la compagnie, car une convention doit être signée entre les deux Etats, en matière de défense...
Claire Lebœuf