Une investiture placée sous le signe du renouveau démocratique et à laquelle participent des chefs d’Etats voisins tels Alpha Condé de la Guinée-Conakry, Ibrahim Boubacar Kéïta du Mali, Mahamadou Yssoufou du Niger et Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire. Les relations s’étaient brouillées avec ce dernier pays suite à la tentative de coup d’Etat qui a failli compromettre la transition et les élections. Il y a donc eu plus de peur que de mal.
En conduisant plus ou moins à bon port, et en une année, sa transition, le Burkina Faso vient de donner la preuve que ce pays dispose de ressources internes suffisantes pour écrire une nouvelle page de son histoire politique. Une histoire qui ne doit pas moins intégrer des attentes liées à certaines affaires judiciaires très sensibles dont celle de l’ancien président Thomas Sankara assassiné le 15 octobre 1987. L’instruction du dossier vient de déboucher sur l’inculpation de l’ancien président Blaise Compaoré pour qui une demande d’extradition a été adressée aux autorités ivoiriennes ce lundi 28 décembre.
De quoi souhaiter que le nouveau pouvoir qui prend son envol avec Roch Marc Christian Kaboré se trouve des ressorts suffisamment solides pour gérer les dossiers pendants tout en traçant de nouveaux sillons pour le renouveau tant attendu par l’ensemble du peuple burkinabè.
Bark Biiga