Une délégation des instances de régulation de l’UEMOA et de la Guinée Conakry s’entretient avec le Président du Faso

| 01.03.2017
Réagir
Une délégation des instances de régulation de l’UEMOA et de la Guinée Conakry s’entretient avec le Président du Faso
© DR / Autre Presse
Une délégation des instances de régulation de l’UEMOA et de la Guinée Conakry s’entretient avec le Président du Faso
Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a reçu en audience, ce mardi 28 février 2017, une délégation des instances de régulation de l’UEMOA et de la Guinée Conakry. Monsieur Ibrahim SY SAVANE, président de la Haute Autorité de la Communication audio-visuelle de la Côte d’Ivoire, a conduit la délégation.


L’ancien Ministre de la Communication de la Côte d’Ivoire, Monsieur Ibrahim SY SAVANE, s’est confié aux medias à sa sortie d’audience. Il a indiqué qu’il s’agissait d’une visite de courtoisie au cours de laquelle la délégation a présenté la plate-forme des instances de régulation de la sous-région, en mettant l’accent sur ses enjeux et ses projets. « Nous avons dit que la plate-forme était un espace cohérent pour échanger sur certaines questions qui se posent à l’ensemble de nos pays », a précisé le chef de la délégation des instances de régulation de l’UEMOA, avant de souligner la nécessité pour eux de mutualiser leurs moyens. « Nous lui avons expliqué que notre idée était au niveau sous régional de renforcer nos stratégies, d’avoir des échanges pour être plus forts ensemble », a dit Monsieur Ibrahim SY SAVANE.

Les défis auxquels sont confrontées les instances de régulation de la communication dans la sous-région ont également été abordés lors de cette audience. Il s’agit selon leur porte-parole du « défi du numérique. La multiplication des medias dont certains sont soit difficiles, soit impossibles à réguler ».

Ces défis concernent aussi « les moyens logistiques et financiers qui permettent aux instances de régulation de faire leur travail dans de bonne condition », révèle Monsieur SY SAVANE. Pour lui, la plate-forme des instances de régulation de l’UEMOA doit s’accorder sur un minimum de standard car, selon ses mots, « le régulateur a pour vocation de favoriser la liberté et non à essayer d’interrompre le flux d’informations. Sauf que si l’anarchie s’installe, même cette liberté peut disparaître pour tout le monde. Donc le bon éditeur, le bon producteur et le régulateur sont du même côté. L’exigence, c’est comment lier la liberté d’expression avec une forme de régulation flexible, mais vigilante qui permette au secteur de se développer ».

La délégation a informé le Président du Faso de la tenue à Ouagadougou le jeudi 2 mars prochain, de la réunion de la plate-forme. Le Président Roch Marc Christian KABORE leur a prodigué des conseils sur l’importance de mutualiser leurs moyens « qui ne sont pas extensibles à l’infini ».

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité