Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a encore sacrifié à sa tradition en remettant au Chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, son rapport public annuel, précisément celui de 2014. Volumineux de 134 pages, le rapport retrace les activités de régulation des médias, l’accompagnement des médias, les relations de coopération, la gestion administrative et financière ainsi que les perspectives et, des recommandations.
Au cours de l’année 2014, le CSC a procédé à l’octroi de nouvelles fréquences, à la réattribution de fréquences en images et sons, à la signature de conventions avec de nouveaux promoteurs de radios et de télévisions, mais aussi, au retrait de la fréquence à une association pour l’exploitation de la radio Bibla de Dano. S’agissant du monitoring des médias publics et privés, le gouvernement occupe une large place dans les médias audiovisuels publics, suivi des partis politiques.
Des manquements dans les médias, tels des propos injurieux et diffamatoires...
Dans le cadre du respect de la loi et de la déontologie, le CSC s’est dit satisfait du respect du quota de la musique burkinabè et du quota des émissions non religieuses dans les programmes médias audiovisuels. Cependant, il a relevé aussi des manquements dans les médias tels des propos injurieux et diffamatoires, la propagation de fausses nouvelles, la publication d’une interview fictive, la publicité sur la pharmacopée traditionnelle et d’établissements sanitaires, le non-respect de la présomption d’innocence et du droit à l’image et, la divulgation d’informations erronées.
L’instance de régulation des médias, en matière de régulation, a pris une décision sur la signalétique, en vue de la protection des enfants et des couches vulnérables contre les programmes néfastes des chaînes de télévision.
La présidente du CSC,Ini Nathalie Somé,se réjouit de l’environnement médiatique florissant qui est composé à ce jour 150 stations de radios, 77 journaux, 16 médias en ligne et 28 chaînes de télévision.
Max Junior