Hadjibou SOUMARE a confié que quand il prenait ses fonctions en 2011, Roch Marc Christian KABORE était « président de l’Assemblée nationale et nous avons échangé autour de l’idéal d’intégration, ce qu’il fallait faire, comment il fallait conduire cette mission et ce qu’il attendait de nous ». Quand il a été porté à la tête du pouvoir d’Etat, le premier responsable de l’UEMOA est encore venu échanger avec lui autour des priorités de l’institution et recueillir ses indications. Au moment où il s’apprête à quitter le pays et ses fonctions, il était important pour lui de venir « rendre compte de la vie de l’institution au Président KABORE et surtout le remercier du soutien qu’il lui a accordé ».

En jetant un regard dans le rétroviseur, Cheikhe Hadjibou SOUMARE souligne qu’ « aujourd’hui, l’UEMOA est allée très loin dans beaucoup de choses. Nous avons fait beaucoup de choses sur les politiques sectorielles, nous avons fait beaucoup de choses sur l’harmonisation des politiques et je pense que nous devons plus travailler à aller vers cet idéal qui est à notre portée. Et La chose la plus importante que je voulais que l’on retienne, c’est notre engagement résolu pour que l’intégration soit irréversible ».

Libéré, à sa demande, de ses charges de président de la Commission de l’UEMOA, Cheikhe Hadjibou SOUMARE dit vouloir reprendre son cabinet au sein duquel il se penchera sur des projets à Dubaï, au Sénégal et en Europe, mais toujours en gardant en tête l’idéal d’intégration car « je crois que notre seul chance de salut aujourd’hui c’est l’intégration », a-t-il confié.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso