Selon Madame Thérèse TRAORE/SANOU, il s’est agi de soumettre au Chef de l’Etat les préoccupations actuelles des magistrats qui sontrelatives à leurs conditions de vie et de travail.
Avec la révision des textes, le Président du Faso n’est plus le Président du CSM. Et à ce sujet, la présidente du CSM a indiqué que des difficultés existent. « Les textes ont fait la déconnexion mais dans la réalité ce n’est pas tout à fait le cas. Il y a des difficultés au plan matériel et financier. De par le passé, nous tenions nos rencontres à la salle polyvalente de la Présidence du Faso mais aujourd’hui nous sommes obligés de louer un local pour pouvoir nous réunir. Ce sont toutes ces préoccupations que nous avons exposées au Chef de l’Etat », a déclaré la présidente du CSM.
Selon Madame TRAORE, le Président du Faso a eu une oreille attentive aux préoccupations soulevées. « Il était dans de bonnes dispositions pour nous écouter. Nous sommes sortis confiants de cette rencontre », a indiqué la présidente du CSM.
Au sujet des entraves à l’indépendance de la justice au Burkina, Madame TRAORE a estimé qu’elles ne sont pas seulement d’ordre matériel et financier car elles peuvent être d’ordre moral. « L’indépendance de la magistrature n’est pas seulement au bénéfice du magistrat, elle est surtout au bénéfice du justiciable. Un magistrat qui a en main un dossier de justice ne doit pas subir de pressions d’où qu’elles viennent. Il doit être indépendant afin de pouvoir trancher », a souligné la présidente du CSM.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso