Cette première visite officielle de l’Ambassadeur américain, accompagné par ses collaborateurs, au Président du Faso pour parler de coopération entre les deux pays intervient après la formation du gouvernement et la Déclaration de politique générale faite par le Premier ministre devant l’Assemblée nationale. A sa sortie d’audience Monsieur Tulinabo S. MUSHINGI a fait le point de sa rencontre avec le Chef de l’Etat.

« Aujourd’hui nous sommes venus faire le point avec le Président du Faso. Nous avons lu le programme du nouveau gouvernement qui comporte trois piliers. Il y a le pilier réforme des institutions et démocratisation, le pilier capital humain et le pilier de dynamisation des secteurs productifs. Comme vous le savez, nous avons aussi trois piliers dans le domaine de la coopération. Il s’agit de l’économie et le développement, la coopération au niveau de la sécurité et la bonne gouvernance. Tout cela était décidé avant ce gouvernement. Maintenant nous avons les trois piliers du nouveau gouvernement ; mon rôle et mon travail c’est de voir s’il y a des synergies et comment nous allons travailler ensemble. C’est de voir aussi comment nous allons continuer à renforcer la coopération entre le Burkina Faso et les Etats Unis d’Amérique », a-t-il laissé entendre.

«Du fait des évènements du 15 janvier 2016 où nous avons perdu un citoyen américain dans les attaques comme d’autres citoyens, nous allons renforcer la lutte contre le terrorisme. Nous devons nous serrer les coudes pour lutter contre le terrorisme. Pays pauvres, pays riches, pays en voie de développement... nous devrons tous travailler ensemble », a poursuivi le diplomate américain.

Pour lui, son pays privilégie l’approche des 3 D : Diplomatie, Développement et Défense. « Si nous avons la Diplomatie c’est-à-dire diplomatie régionale, diplomatie internationale, les pays voisins peuvent s’entraider dans les renseignements. Au niveau du Développement, il s’agit de renforcer le pilier de croissance économique. Si les Burkinabè ont la prospérité et l’économie du Burkina est bien pour eux, ils sont moins susceptibles à être recrutés par des djihadistes ou d’autres malfaiteurs. Pour la Défense, il faut qu’il y ait des forces de sécurité qui puissent répondre, qui puissent réagir. Elles doivent être bien formées et être en mesure de faire le premier pas, en attendant l’apport des autres », a précisé l’ambassadeur américain.

Le diplomate américain a initié ces dernier temps, une série de rencontres avec les nouvelles autorités en vue de rappeler la volonté des Etats Unis d’Amérique de renforcer sa coopération avec le Burkina Faso.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso