Présent à Ouagadougou pour prendre part à l’ouverture de la session parlementaire de l’Assemblée nationale, le président du parlement panafricain, Roger NKodo Dang, accompagné de son homologue de l’hémicycle burkinabè, Salifou Diallo, a été reçu en audience par le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré. Au cours de leur entretien, le mardi 27 septembre 2016, l’hôte du président a fait un plaidoyer pour que le Burkina Faso ratifie le protocole de Malabo (Guinée-Bissau) qui fait du parlement panafricain un organe législatif. Les deux personnalités ont également abordé les préoccupations inhérentes à la sécurité et à l’humanitaire sur le continent africain. « Nous avons aussi évoqué les perspectives du développement au Burkina Faso», a indiqué Roger NKodo Dang, à sa sortie d’audience. Sur ce point, il a invité tous les Burkinabè à « l’union sacrée des cœurs », car, a-t-il dit, le développement n’est possible que dans la paix et l’unité. « Que nous soyons d’obédience opposition ou majorité, nous devons tous regarder dans la même direction pour le développement du pays. Je crois que le président est très disposé à œuvrer pour que le Burkina Faso aille de l’avant», a-t-il soutenu.

Le parlement panafricain est l’organisation consultative de l’Union africaine (UA) qui regroupe les 54 Etats du continent. L’Assemblée est composée de 265 députés (dès que tous les pays auront ratifié l’acte constitutif du Parlement). Chacun des 54 pays membres de l’Union envoie cinq députés élus ou nommés par les parlements nationaux. Les principaux ou mouvements politiques nationaux doivent être représentés dans cette délégation, ainsi qu’au moins une .

Karim BADOLO