A l'issu de l'entretien, le ministre béninois a indiqué qu'il est venu transmettre un message du chef de l'Etat béninois, relatif à l'organisation de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (UEMOA) qui aura lieu à Cotonou le 19 janvier prochain et aux relations de bon voisinage entre les deux pays.

Le professeur Nassirou Bako-Arifari a précisé qu'ils ont abordé la question de la frontière de la zone de Kourou Koualou où un certain nombre d'informations circulant ces derniers temps laissaient croire qu'il existait un différend entre le Burkina et le Bénin.

« Il n'en est rien et il fallait donc venir échanger avec le président du Faso pour rassurer tout le monde et dire qu'il n'y a l'ombre d'aucun malentendu entre les deux pays. C'est un dossier que nos deux Etats ont décidé de porter devant la Cour internationale de justice et la procédure suit son cours », a-t-il ajouté en relevant que ce sont les mêmes peuples qui vivent de part et d'autre de la zone frontalière.

Par ailleurs, le ministre béninois des Affaires étrangères a dit que le Bénin et le Burkina Faso sont engagés dans des processus d'intégration régionale au sein de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et l'UEMOA et que l'aspiration commune est de faire en sorte qu'on ne parle plus de frontières entre les 15 Etats de l'Afrique occidentale d'ici à quelques décennies.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso