A sa sortie d’audience, le Général Salou DJIBO s’est confié à la presse. Selon lui, c’est le 20 mai dernier qu’une équipe de la CEDEAO a été mise en place pour faire le point de la libre circulation des personnes et des biens au sein de l’espace communautaire. Après son installation, la TASK FORCE s’est retrouvée à Accra au Ghana pour définir la feuille de route et élaborer le plan d’action. L’équipe a également dressé des fiches pays qui font théoriquement le point des entraves à la libre circulation des personnes et des biens dans les 15 pays de la CEDEAO. Les problèmes semblent communs à tous les pays, notamment le manque de délais, le racket et le harcèlement.
Il s’agit maintenant, pour le groupe de travail sur le schéma de libéralisation des échanges dans l’espace CEDEAO, d’aller confronter ces données consignées dans les fiches pays aux réalités du terrain. « Nous ne sommes pas des gendarmes, nous ne prenons pas de décisions », a souligné le Général DJIBO. Son équipe, après les constats sur le terrain, va dresser un rapport et formuler des recommandations qui seront soumises aux chefs d’Etat de l’espace communautaire régional ouest africain.
Ce travail de confrontation des données théoriques aux réalités du terrain commence par le Burkina Faso, tout simplement parce que le Président du Faso a été désigné par ses pairs pour assurer le suivi des travaux de la TASK FORCE, a rappelé Salou DJIBO. La prochaine destination pour le même travail sera le Libéria, pays de la présidente en exercice de la CEDEAO.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso