Accompagnée de ses proches collaborateurs, Madame Gogo HUKPORTIE est venue solliciter le soutien du Président du Faso afin que le Burkina Faso ratifie la convention de 1961 pour l’éradication de l’apatridie et lui présenter également le programme d’activités du HCR au Burkina Faso.
« Cette audience nous a permis de dire au chef de l’Etat ce que nous faisons avec les réfugiés qui sont dans le pays notamment dans le Sahel, à Goudebou, un camp non loin de Dori et à Mentao. Les réfugiés ont été bien reçus à leur arrivée par les populations locales. Il est donc important pour nous de mettre en œuvre des activités qui ciblent aussi bien les réfugiés que ces populations locales », a confié Madame HUKPORTIE qui a ajouté que « ces réfugiés sont assistés par le HCR en collaboration avec le gouvernement à travers la Commission nationale pour les réfugiés et les partenaires de mise en œuvre ».
Selon Madame Gogo HUKPORTIE, le second sujet abordé avec le Président du Faso a concerné l’apatridie. « Dans nos pays africains, nous avons une partie de la population qui n’a pas de documents et, quelqu’un qui n’a pas de documents n’existe pas. Il n’est pas dans le registre des Etats, il ne peut pas effectuer des études, il ne peut pas non plus travailler et cela pose beaucoup de problèmes », a expliqué la Représentante résidente du HCR.
C’est pourquoi, a-t-elle affirmé, à la conférence ministériel à Abidjan en février 2015 organisée par le HCR et la CEDEAO, « les pays de l’Afrique de l’Ouest ont pris des engagements à travers une déclaration et chaque pays de la CEDEAO doit tout mettre en œuvre pour ratifier une convention qui consiste à travailler à réduire les cas d’apatridie, voire les éradiquer ».
Concernant notre pays, Madame Gogo HUKPORTIE a souligné que le HCR est en train d’accompagner le Burkina Faso pour la ratification de la convention de 1961 relative à l’éradication de l’apatridie.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso