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La Secrétaire exécutive de la Convention des Nations unies pour la Lutte contre la Désertification en audience chez le Président du Faso

| 16.06.2017
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La Secrétaire exécutive de la Convention des Nations unies pour la Lutte contre la Désertification en audience chez le Président du Faso
© DR / Autre Presse
La Secrétaire exécutive de la Convention des Nations unies pour la Lutte contre la Désertification en audience chez le Président du Faso
Le Président Roch Marc Christian KABORE a reçu en audience en fin de matinée, ce jeudi 15 juin 2017, la Secrétaire exécutive de la Convention des Nations unies pour la Lutte Contre la Désertification (CNULCD), Madame Monique BARBUT. Elle est présente à Ouagadougou dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de Lutte contre la Désertification et la Sécheresse (JMLCD) prévue pour ce jour.


Selon Madame Monique BARBUT, l’objet de l’audience avec le chef de l’Etat burkinabè est d’échanger sur le thème de la rencontre de Ouagadougou et de souligner l’importance qu’il revêt pour les Nations unies et la sous-région sahélienne.

« Chaque année, nous avons un thème qui est différent. Cette année, nous avons décidé de mettre l’accent sur les liens entre Stabilité, Soutenabilité et Sécurité (3S), lorsqu’on parle des questions de terre, en particulier sur cette partie de l’Afrique », a expliqué Madame BARBUT.

Elle a justifié le choix du Burkina Faso pour abriter la JMLCD 2017 par le fait qu’il est situé au cœur de la région sahélienne, mais aussi par les nombreux efforts endogènes fournis afin de lutter contre le phénomène de la désertification. « Vous avez des initiatives qui ont fonctionné. Je sais aussi qu’il y a beaucoup de projets et donc c’était un des meilleurs endroits du monde pour comprendre le problème, mais aussi pour montrer qu’on peut faire quelque chose », a-t-elle précisé.

La Secrétaire exécutive de la CNULCD a ajouté qu’un appel sera lancé au cours de la rencontre de Ouagadougou qui sera présidée par les chefs d’Etat du Burkina Faso, du Mali et du Niger sur la problématique de la désertification et ses effets collatéraux. En effet, selon Madame Monique BARBUT, si pour les Burkinabè la désertification est une réalité quotidienne, dans certaines parties du monde, elle n’est pas bien perçue, notamment en ce qui concerne son lien avec un autre phénomène, à savoir la migration.

Elle dit attendre des hommes politiques du Burkina Faso qu’ils deviennent les porte-parole de l’Afrique au niveau mondial sur ces questions-là. « Qu’ils osent véritablement interpeller la communauté internationale en disant qu’il n’y aura pas de règlement de la question migratoire si vous ne nous aidez pas à stabiliser nos populations dans nos villages», a-t-elle fait comprendre.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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