Au chef de l’Etat, les experts onusiens ont fait le bilan de leurs travaux. « Nous avons eu l’opportunité de comprendre davantage le fonctionnement du système de lutte contre la corruption au Burkina Faso à travers d’intenses discussions avec les représentants des autorités nationales, avec les représentants de la société civile ; ce qui a été hautement apprécié », a fait remarquer le représentant des experts de l’ONUDC, Monsieur Oliver LANDWEHR.
Au cours de cette activité de mise en examen, la délégation a « observé non seulement l’existence d’une volonté et d’une détermination résolues à lutter contre la corruption à travers les lois nouvelles que le Burkina Faso doit adopter et qui s’inspirent énormément des normes et des standards internationaux, mais aussi à travers l’approche positive avec laquelle les représentants des secteurs abordent les mécanismes de l’examen », a ajouté Monsieur LANDWEHR.
Selon le représentant des experts, la délégation a noté positivement entre autres, le rôle actif de l’Autorité supérieure de Contrôle de l’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE/LC), la collaboration de la société civile dans ce combat, le dialogue transparent et l’implication du pays dans les efforts régionaux.
En revanche, « nous avons aussi recensé quelques points qui nécessitent d’être reconsidérés », a regretté le représentant de la délégation.
Cet exercice de mise en examen est une évaluation préliminaire et le résultat final des experts sera remis au Burkina Faso une fois que les experts de l’ONUDC auront étudié et examiné toutes les informations qu’ils ont pu recueillir durant leurs échanges.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso