«Nous avons abordé les questions pendantes ; où nous devons continuer à travailler pour renforcer la coopération à tous les niveaux. Donc, nous nous sommes entendus pour la mise en place d’une commission mixte qui nous permettra d’avoir un cadre juridique pour le renforcement de la coopération entre les deux pays», a expliqué Gamgumzi Tsengiwe, à l’issu d’une audience avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Selon le diplomate Sud-africain, les deux pays entretiennent des relations officielles depuis 1995, juste après la mise en place de la démocratie en Afrique du Sud.

«Nous avons eu un accord-cadre de coopération générale et les principaux domaines qui étaient couverts sont la défense, la santé, l’agriculture, la transformation alimentaire en particulier la mangue », a-t-il précisé.

Pour ce qui est de la transformation alimentaire, il a indiqué que des investisseurs Sud-africains interviennent déjà dans ce domaine.

M. Tsengiwe, a par ailleurs, expliqué que les échanges commerciaux entre ces deux pays sont aux beaux fixes.

«Nous sommes en interaction avec le conseil présidentiel sur les investissements et dans le cadre du plan de développement économique et social du président du Faso. Nous pensons que nous pourrons travailler à attirer des investisseurs Sud-africains pour qu’ils apportent leur contribution à ce processus», a-t-il déclaré.

A l’issue de l’ambassadeur sud-africain, M. Kaboré a reçu une délégation turque venue exprimer sa volonté d’investir dans le domaine de la filature au Burkina Faso.

«C’est un partenariat entre la Turquie et l’Allemagne qui décide d’investir dans le domaine de la filature au Burkina Faso. Ce serait une usine qui va donner de la valeur ajouté au pays. Une usine qui aura un capital de 70 millions de dollars et qui va créer un emploi pour 1200 personnes », a annoncé le chef de la délégation, Sükrü Gürari.

L’opérateur économique turc a expliqué que l’usine sera implantée à Bobo-Dioulasso (ouest) pour une durée de cinq ans, avec pour mission principale, la transformation du coton en fil.

Il a ajouté qu’il s’agit d’une usine qui va produire sa propre énergie (10 MW), qui pourra ensuite, être revendue aux populations riveraines.

Agence d’information du Burkina
Fo/ndt