Bonne gouvernance : 28 structures passées à la loupe de l’ASCE/LC

| 30.05.2017
Réagir
Bonne gouvernance : 28 structures passées à la loupe de l’ASCE/LC
© DR / Autre Presse
Bonne gouvernance : 28 structures passées à la loupe de l’ASCE/LC
Le président de l’Autorité Supérieur du Contrôle d’Etat et de la Lutte contre la Corruption (ASCE/LC), Monsieur Luc Marius IBRIGA a remis officiellement, le 29 mai 2017, le rapport 2015 de son institution au Président du Faso. Ledit rapport fait le point des audits, investigations et contrôles réalisés dans 28 structures.


Face à la presse, Monsieur Luc Marius IBRIGA a révélé que le rapport comporte le résultat de l’investigation de 28 entités dont la Présidence du Faso, ainsi que l’audit des lotissements à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. Ce rapport dévoile également, selon le président de l’ASCE /LC, « des malversations qui ont été réalisées par des agents publics. A ce niveau, la somme des malversations s’élève à 31 milliards, 144 millions de F CFA environ ».

Au regard de cette situation, Monsieur Luc Marius IBRIGA recommande « de changer de fusil d’épaule pour aller vers une démarche préventive. C’est ce qui a été engagé avec la réforme du statut des corps de contrôle pour que les inspections techniques deviennent les auditeurs internes des ministères ». Cela permettra, selon lui, d’anticiper les risques plutôt que de venir constater les faits déjà commis.
Le président de l’ASCE/LC note également que le rapport fait le point des recommandations et des affaires en justice. « 55 dossiers sont actuellement en justice », précise Monsieur IBRIGA qui constate « une certaine lenteur au niveau du traitement des dossiers, eu égard au fait que les dossiers économiques ne sont pas prioritaires dans leur traitement au niveau de la justice ».

Comme point positif dans ce rapport, Monsieur Luc Marius IBRIGA souligne une amélioration dans la mise en œuvre des recommandations.

Le président de l’Autorité Supérieur du Contrôle d’Etat et de la Lutte contre la Corruption conclut que « nous devons améliorer notre système de gestion financière parce que ce système est très procédurier et il permet des niches de corruption ». Non seulement cette lourdeur n’empêche pas la corruption, mais en plus elle entraîne, de l’avis de Monsieur IBRIGA, « une faible absorption des fonds mis à la disposition du Burkina Faso ».

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité