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« Toutes les préoccupations » de l’Armée burkinabè transmises au président Blaise Compaoré

| 30.11.2013
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« Toutes les préoccupations » de l’Armée burkinabè transmises au président Blaise Compaoré
© DR / Autre Presse
« Toutes les préoccupations » de l’Armée burkinabè transmises au président Blaise Compaoré
« Toutes les préoccupations » de l'Armée burkinabè, portant entre autres, sur les conditions de travail, les problèmes de carrière et d'effectifs et sur les questions de moyens ont été évoquées jeudi avec le président du Faso Blaise Compaoré, a indiqué le chef d'Etat major général des Armées le Gale de brigade Nabéré Honoré Traoré.

 

Cette rencontre annuelle avec les différentes catégories des Forces armées va permettre de « consolider à leur niveau, la gouvernance, le commandement, la discipline mais surtout la mise à leur disposition de capacités opérationnelles plus grandes face à leurs multiples missions », a déclaré Blaise Compaoré à l'issu d'une rencontre à huis clos de plus de trois heures.

Selon le chef suprême des Armées burkinabè, les préoccupations de ses subordonnés ont porté sur une « meilleure organisation et répartition des moyens dont nous disposons pour faire face à tant de situations d'urgence telles que l'insécurité, la coordination des missions internationales, des écoles de formations et des missions de terrain (gendarmerie et sapeurs pompiers) ».

« Les différentes catégories (des Forces armées) se sont exprimées librement et sans encadrement sur les préoccupations de leur unité, de leur catégorie et de l'armée », s'est réjoui le directeur de l'analyse stratégique des Forces armées burkinabè, le Colonel major de gendarmerie Mamadou Traoré.

Au cours du convivial cocktail qui a suivi la rencontre, le Chef d'Etat-major général des Armées le Gale de brigade Honoré Nabéré Traoré a offert à Blaise Compaoré, ex-capitaine de l'Armée, le nouveau treillis militaire et ses accessoires.

Le régime de M. Compaoré, arrivé au pouvoir en 1987, a été ébranlé en 2011 par de violentes mutineries dans presque toutes les garnisons du pays.

M. Compaoré après avoir réussi à reprendre le contrôle en matant les mutins de Bobo-Dioulasso (Ouest) et en remplaçant les principaux responsables de l'Armée, s'est depuis lors adjugé le poste de ministre de la Défense nationale et des anciens Combattants.


TAA/NDT

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