En réaction, Blaise Compaoré a indiqué que le Burkina Faso a une économie de type libéral caractérisée par la liberté d'entreprise. Il a soutenu que le pays connait une stabilité économique, en ce sens que la monnaie est rattachée à l'Euro par une parité fixe.
Le Président du Faso a ajouté que le Burkina est politiquement et institutionnellement stable car la gouvernance repose sur la démocratie et le dialogue social. « Nous avons des lois attrayantes au niveau des impôts et les investisseurs ont des garanties sur leurs propriétés », a-t-il ajouté.
Pour Blaise Compaoré, les opportunités sont réelles dans les domaines de l'agriculture, du tourisme et des services au Burkina Faso. Un pays situé au cœur d'un grand ensemble politique de l'Afrique de l'Ouest qui comprend autour de 300 millions d'habitants.
Parlant des opportunités qui pourraient s'offrir aux hommes d'affaires singapouriens, le chef de l'Etat a déclaré que son pays est en chantier : « Nous sommes en train de construire des infrastructures routières, des barrages hydro-électrique, un aéroport international ». Et de poursuivre que l'expertise de l'aéroport international de Changi, qui a une longue expérience, va être sollicitée pour la gestion de l'aéroport de Donsin.
Par ailleurs, Blaise Compaoré a laissé entendre que le Burkina Faso est le premier producteur africain de coton et 98 % de la matière est exportée. Ainsi souhaite-t-il que l'expertise Singapourienne soit mise à contribution pour la transformation de ce produit sur place.
« Nous sommes intéressés par la question de la maitrise de l'assainissement de nos villes, de la formation professionnelle et nous voulons avoir des infrastructures solaires et hydro-électriques », a avancé Blaise Compaoré.
En définitive, cette visite du président du Faso à Singapour lui a permis de faire le constat qu'il y a un intérêt pour « le pays des hommes intègres », « car nous avons déjà discuté avec des hommes d'affaires indiens qui ont manifesté le désir de construire des barrages hydro-électriques, des écoles, des hôpitaux et une unité sucrière ».
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso