Sur les interpellations qui ont eu cours, Simon Compaoré affirme n'avoir pas de commentaires à faire. Pour lui, « si tout Burkinabè est appelé par la justice, il doit répondre. Il est normal que tout citoyen qui est appelé que ce soit par la gendarmerie, la police ou la justice, réponde », insiste-t-il.
Mais, l'ex maire de Ouagadougou estime qu'il ne faut pas omettre aussi la présomption d'innocence. Il affirme faire confiance à la justice du Burkina. Des interpellations, l'essentiel pour Simon Compaoré, c'est « que tout se passe selon les lois de notre pays ».
Dans l'émission « Dimanche politique », Harouna Dicko, président du Rassemblement politique nouveau (RPN) avait nommément cité Simon Compaoré comme étant une personne à interpeller. A ce propos, l'ex édile de la capitale répond : « je suis prêt ! ».
Et il se remémore : « quand certaines personnes avaient levé la voix sur la réfection de l'Hôtel de ville en 2004, j'avais été le premier à écrire au ministre et à tenir des conférences de presse pour dire que si ce qui a été dit doit être sanctionné, que j'étais prêt ».
De la gestion de la municipalité sous son mandat, Simon Compaoré estime n'avoir rien à se reprocher. « Je suis un justiciable comme tout le monde. Si la justice doit m'appeler, qu'elle m'appelle ».
Et de poursuivre : « je suis prêt, de jour comme de nuit. Je suis très serein aujourd'hui et je le serai demain ».