Conscients de l'importance de la planification dans la réussite de tout projet, des acteurs issus des cellules interministérielles et régionales de la protection sociale, de la société civile et des organisations non-gouvernementales réfléchissent sur une bonne mise en œuvre de la politique nationale de protection sociale. Pendant deux jours de travaux, ils vont s'atteler à l'analyse des documents de planification inhérents à la protection des couches sociales vulnérables au Burkina Faso. Ils vont faire des contributions qui viendront enrichir le plan d'actions 2015-2017, avant d'être soumis à l'adoption au conseil national pour la protection sociale. C'est en 2012 que la politique nationale de protection sociale a été adoptée par le gouvernement burkinabè en vue d'inclure tous les citoyens dans le processus continu du développement. « Nous nous sommes retrouvés pour faire l'analyse et l'enrichissement de ce premier document qui retrace l'ensemble des actions et activités qui ont été menées à travers les cellules interministérielles et celles régionales de protection sociale et l'ensemble des organisations de la société civile et des ONG qui concourent à sa mise en œuvre. », a déclaré le secrétaire général du premier ministère, Youma Zerbo. S'exprimant sur le bilan des interventions initiées en 2014, il a soutenu que de nombreuses actions ont été menées sur plusieurs chantiers. «Le périmètre d'intervention au niveau de la protection sociale est assez large et diversifié. Par exemple au niveau de l'éducation nationale, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures en faveur des étudiants, notamment l'augmentation du nombre de bourses et du relèvement de leur taux. Au niveau de l'emploi, des activités ont été conduites sur le terrain comme l'opération Haute intensité de main-d'œuvre», a expliqué Youma Zerbo. Il a, par ailleurs, exhorté les participants à susciter la réflexion au cours de la présente rencontre afin de favoriser une meilleure intervention auprès des couches sociales vulnérables. Et d'indiquer qu'une bonne programmation des actions en matière de protection sociale passe impérativement par une planification efficiente des activités.
Le secrétaire général du secrétariat permanent du conseil national de protection sociale, Karime Ganemtoré, a indiqué qu'en termes financiers, ce sont près de 175 milliards de F CFA qui ont été engagés dans le plan d'actions opérationnel de 2014, sur lesquels 37 milliards de F CFA ont été injectés dans les mesures sociales.
Karim BADOLO