Ibriga: Blaise arrive !

| 04.03.2015
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Ibriga: Blaise arrive !
© DR / Autre Presse
Ibriga: Blaise arrive !
De quoi troubler le sommeil de certains caciques de la Transition, notamment le truculent Luc Marius IBRIGA, malade à la seule évocation du nom de Blaise COMPAORE pour lequel il cultive une haine qui finira par l'asphyxier si ses médecins n'y prennent pas garde. On le sait aussi, au niveau des partis politiques les plus significatifs de la «nouvelle majorité» qui gouverne sous le couvert de la Transition, c'est la psychose totale au point que toutes les stratégies de précampagne, après un constat d'échec de mobilisation, visent un double objectif: comment écarter le CDP des élections et comment s'assurer éventuellement le soutien de ce qui en restera au second tour de l'élection présidentielle.


Oui, on peut le dire, «CDP is back!»; tous ceux qui rêvaient de la fin d'un cycle devront se réveiller. Leur réveil sera d'autant plus douloureux que l'ancienne Majorité bénéficiera du soutien sans faille de Blaise COMPAORE qui jouera tout le rôle qui sera le sien. Quand on sait le capital de sympathie dont il est crédité au niveau des populations particulièrement des campagnes qui analysent les phénomènes politiques en termes de réalisations socioéconomiques, il est indéniable que ce soutien sera déterminant et que pour le second tour de l'élection présidentielle, la question sera: qui du MPP et de l'UPC accompagnera le CDP?

Depuis plus d'une décade, on a l'impression qu'il n'y en a plus que pour l'ancienne Majorité. Si ce n'est pas l'ADF/RDA de Me Gilbert Noël OUEDRAOGO qui occupe les Unes et fait le buzz sur la toile, c'est le CDP, d'autres partis ou encore des associations favorables à l'ancienne Majorité qui volent la vedette à tous. Cela malgré un milieu hostile avec une presse encline à leur tomber dessus et à les critiquer en mal au prétexte d'un crime qui n'existe que dans la tête de ces contempteurs, celui d'avoir voulu que le peuple s'exprime par les urnes pour décider de son avenir. On le sait, aujourd'hui on tente de formater les opinions et il faut réellement avoir un certain courage pour oser dire autre chose. Donc ce n'est pas de bon gré que la presse nationale se prête au jeu, de sorte que ce regain d'activités du côté de l'ex-Majorité s'impose en réalité à tous.
De quoi troubler le sommeil de certains caciques de la Transition, notamment le truculent Luc Marius IBRIGA, malade à la seule évocation du nom de Blaise COMPAORE pour lequel il cultive une haine qui finira par l'asphyxier si ses médecins n'y prennent pas garde. On le sait aussi, au niveau des partis politiques les plus significatifs de la « nouvelle majorité » qui gouverne sous le couvert de la Transition, c'est la psychose totale au point que toutes les stratégies de précampagne, après un constat d'échec de mobilisation, visent un double objectif : comment écarter le CDP des élections et comment s'assurer éventuellement le soutien de ce qui en restera au second tour de l'élection présidentielle. Un grand écart qui donne des torticolis à leurs stratèges tandis que leurs militants, eux, se perdent en conjectures devant leur constat d'échec dans leur volonté de siphonner ce parti. Au niveau des marginaux, les résidus du sankarisme pour ne pas les nommer, avec leurs nombreuses OSC qui se sont grillées au contact de l'argent du contribuable qu'ils pillent sans vergogne soit le plus « légalement » du monde avec des émoluments indus, soit en sous-main en se mettant au service des fonds secrets de certains pontes de la Transition, on ne se fait pas d'illusion. La fin de la Transition va sonner la fin des haricots pour eux.

Le tableau ainsi campé explique le sentiment de calme avant la tempête qui règne actuellement au Faso et qui fait craindre le pire pour le pays. Le langage de plus en plus guerrier du principal parti au pouvoir actuellement, le MPP du candidat Roch Marc Christian KABORE, alors qu'il est donné battu par son compère Zéphirin DIABRE de l'UPC, participe à alourdir davantage l'atmosphère. Pour ne pas arranger les choses, les rumeurs les plus folles font état de préparatifs à la FPI de Côte d'Ivoire pour se proclamer vainqueur avant même la fin du processus électoral et d'organisation de milices, à l'image des escadrons de la mort de GBAGBO, pour terroriser les adversaires. Certains faits montrent qu'il faut accorder du crédit à ces informations et que les autorités devraient les traiter avec beaucoup de sérieux. S'il ne s'agissait pour ces deux personnages que de se battre en «Finale» pour remporter le fauteuil à Kosyam, il n'y aurait pratiquement rien à dire puisque leurs scores respectifs, selon le « sondage » de notre confrère Bendré, laissent les portes ouvertes à toutes sortes d'alliances qui pourraient soit confirmer, soit infirmer les prévisions en faveur de l'un ou l'autre. Mais le véritable problème, celui que le fameux sondage élude soigneusement, ce que les intéressés ne peuvent pas se permettre d'ignorer, est la place réelle qu'occupera le candidat du CDP ou de l'ex-Majorité. De toutes les critiques qu'on pourrait faire à ce «sondage», l'absence d'un candidat de l'ex-Majorité serait des plus importantes car il y en aura. Or une telle présence jouera forcément sur les scores des autres. L'hypothèse la plus probable sur ce seul point, c'est que le MPP serait le plus touché, ce qui laisse supposer que son score serait nettement plus bas et que donc se créerait un fossé plus grand avec l'UPC! On comprend alors pourquoi on s'acharne sur le CDP. De toute évidence, l'échec des premières tentatives pour le réduire à néant orchestrées par les autorités du ministère en charge de l'Administration du territoire sous la houlette du ministre A. Denise BARRY qu'on dit très influencé par le MPP pour ne pas dire de gros mots, convainc tous que l'ex-Majorité aura son mot à dire dans les scrutins quels que soient les cas de figures : suspension, sanction de ses cadres, ou autres. En réalité, c'est cela qui fait courir les uns et les autres et explique les cris de gorets qu'on écorche vifs de certains et les hurlements aux loups d'autres qui sentent qu'il faudra des mesures fortes pour ne pas dire vigoureuses contre l'ex-Majorité pour espérer faire jeu égal avec elle. C'est ça la vérité comme dirait l'autre.

Les récentes sorties du CDP par ses conférences provinciales ont montré un parti qui n'a pratiquement rien perdu de sa superbe et qui pour peu retrouverait tout son lustre d'antan.
Loin des ergotages des plumitifs et des «djafouls» des activistes en tout genre, le terrain reste largement favorable au CDP et sans aucun doute le retour triomphal de la délégation de son Directoire, qui est allée rencontrer Blaise COMPAORE au bord de la lagune Ebrié, boostera davantage les ardeurs des uns et des autres. Oui, on peut le dire, «CDP is back!»; tous ceux qui rêvaient de la fin d'un cycle devront se réveiller. Leur réveil sera d'autant plus douloureux que l'ancienne Majorité bénéficiera du soutien sans faille de Blaise COMPAORE qui jouera tout le rôle qui sera le sien. Quand on sait le capital de sympathie dont il est crédité au niveau des populations particulièrement des campagnes qui analysent les phénomènes politiques en termes de réalisations socioéconomiques, il est indéniable que ce soutien sera déterminant et que pour le second tour de l'élection présidentielle, la question sera: qui du MPP et de l'UPC accompagnera le CDP?

L'autre atout pour l'ancienne Majorité sera, à n'en pas douter, l'échec de la Transition pour ne pas dire de l'alliance UPC-MPP-Sankaristes dont le bilan sera en tous points de vue des plus lamentables avec une régression significative du pays sur tous les plans. Au plan politique, ce sont des errements avec une nouvelle classe dirigeante qui a fini par reconnaître qu'elle n'était pas à la hauteur des enjeux et des responsabilités. Du populisme primaire, au terrorisme intellectuel et physique en passant par le courtisanisme et le népotisme, elle est arrivée à se couper de toutes ses bases. Au plan socioéconomique, aucun projet nouveau alors qu'elle peine à réaliser même ceux qui étaient avancés ou à amorcer des programmes déjà planifiés... Assurément, le bilan s'annonce catastrophique et aucun jeu de cache-cache ne pourra éluder le fait. L'ex-Majorité a donc des arguments solides à faire valoir..

Par Cheick AHMED
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