En rappel, le Burkina Faso a vécu les 30 et 31 octobre 2014 une insurrection populaire pendant laquelle sa vaillante jeunesse a montré à toute l'Afrique et au monde entier son attachement aux principes de la démocratie, de la paix et de l'Etat de droit. Ces évènements ayant conduit à la chute de l'ancien régime et à la mise en place d'organes de Transition se pose l'impérieuse nécessité de tracer les sillons d'une véritable démocratie dans notre pays. Pour un développement durable d'une nation, les jeunes constituent les principaux acteurs. C'est fort de cette réalité, que le président de la Transition, Michel Kafando a invité les jeunes des quatre coins du Burkina au cours des assises nationales, à réfléchir sur le thème : « Autonomisation et responsabilisation des jeunes : Etat des lieux et perspectives ». Pour le premier ministre, ce thème, plus que d'actualité, est en parfaite harmonie avec les grandes ambitions des autorités de la Transition, exprimées dans leur feuille de route. En effet, selon lui, le président du Faso en affirmant avec conviction que « plus rien ne sera comme avant » veut placer au cœur du développement, toutes les forces vives de la nation dont les jeunes constituent le maillon le plus important. L'objectif de ces assises nationales est de contribuer à instaurer une culture de dialogue républicain, direct et inclusif avec les jeunes, comme moyen de renforcement de leur participation au développement national. Dans le but d'atteindre les résultats visés, deux sous thèmes ont été identifiés pour permettre des échanges avec des personnes ressources dans l'objectif de planter le décor et d'améliorer la perception de la jeunesse sur le thème principal et renforcer la qualité des échanges avec le chef de l'Etat. Il s'agit du rôle de la jeunesse dans le processus électoral pour une élection apaisé. Et aussi, la contribution des jeunes à la réussite de la transition politique au Burkina Faso. Au total, 100 jeunes venus des 45 provinces et 200 invités et personnes ressources participent à la rencontre d'échanges directs avec le chef de l'Etat. Ils sont composés de 50 % de filles et 50 % de garçons. Pour le gouvernement, ces préoccupations feront l'objet d'un examen afin de trouver les meilleures formules qui permettront de créer les meilleures conditions pour l'autonomisation et l'implication des jeunes à la vie de la nation.

Jules TIENDREBEOGO