La résidence de Guillaume Soro à Ouagadougou a été perquisitionnée dans l’après midi du 7 octobre 2015 dans le cadre de l’enquête sur le coup d’Etat de l’ex Régiment de sécurité présidentielle (RSP) alors dirigé par le général Gilbert Diendéré. Le président du parlement ivoirien est soupçonné par les autorités de Transition d’avoir trempé dans cette tentative de putsch.
A en croire les informations mises en ligne par Jeune Afrique, les autorités du Burkina Faso se seraient excusées auprès de la Côte d’Ivoire. Le journal écrit que « Officieusement, les Burkinabè se sont excusés, prétendant qu’ils s’étaient trompés de maison. Plutôt que la résidence de Soro, ce sont celles de Chantal Compaoré, l’ex-première dame, et de Moustapha Chafi, l’ex-conseiller de l’ex-chef de l’État, qui étaient en réalité visées ». Malgré tout, «Abidjan ne devrait toutefois pas laisser cet acte « inamical » sans conséquence », selon nos confrères.
DTS