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Passage à une Ve République au Burkina Faso : Les forces centristes s’opposent

| 21.06.2016
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Issa Balima - Président de l'Union de forces centristes (UFC)
© DR / Autre Presse
Issa Balima - Président de l'Union de forces centristes (UFC)
L’Union des forces centristes (UFC) a organisé une conférence de presse, le samedi 18 juin 2016 à Ouagadougou, pour marquer son opposition au passage à une Ve République.


Le président du parti politique Union des forces centristes (UFC), Issa Balima, s’insurge contre le projet de passage à une Ve République au Burkina Faso. Face à la presse, le samedi 18 juin 2016 à Ouagadougou, le premier responsable de l’UFC l’a fait savoir à l’opinion publique et invite de ce fait l’ensemble des acteurs (populations, OSC, partis de l’opposition) à s’engager dans une "résistance démocratique et républicaine pour une réconciliation nationale”. "Mon parti oppose une fin de non- recevoir au passage à la Ve République car il n’est qu’un projet inutile et inopportun ». Et de poursuivre en indiquant que pour ce qui est de la filiation de son parti, des lettres de reconnaissance ont été adressées au chef de file de l’opposition politique et que l’UFC doit donc être considérée désormais comme appartenant à l’opposition. Parlant des questions judiciaires, Issa Balima a marqué son indignation vis-à-vis de certains dossiers pendants notamment celui de l’ex-patron de la diplomatie burkinabè, Djibrill Bassolé. « Nos prisons regorgent aujourd’hui de dignes patriotes accusés de tous les péchés d’Israël alors que Dieu seul sait s’ils sont plus coupables que leurs accusateurs, d’où l’intérêt du respect strict des procédures équitables pour tous », a déclaré le président de l’UFC. Pour lui, la justice burkinabè donne à voir plusieurs catégories de justiciables. Les responsables de l’UFC interpellent tous les Burkinabè épris de justice sur le danger des dénis de justice, l’irrespect des règles de droit, gage de toute démocratie qui se veut digne. C’est pourquoi pour eux, la résistance démocratique et républicaine s’impose comme la seule et unique alternative face à ce climat d’incivisme qui a pignon sur rue actuellement. Sur les questions d’actualité, il a estimé que les kogl-weogo ou groupes d’autodéfense sont aux antipodes des droits humains.

Théodore Z. DAKUYO
(Stagiaire)

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