Pas de lenga pour la Transition

| 11.10.2015
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Pas de lenga pour la Transition
© DR / Autre Presse
Pas de lenga pour la Transition
Les acteurs de la Transition sont aujourd’hui divisés sur la date de la tenue des élections présidentielle et législatives qui auraient dû se tenir ce 11 octobre, si le général Diendéré n’avait pas tenté son coup d’Etat foireux.


Tout portait à croire que, de retour des 70èmes assemblées générales de l’ONU, le président Kafando et le gouvernement allaient décider d’une date lors du Conseil des ministres du 8 octobre dernier mais ce ne fut pas le cas. Pour autant, il ne faut pas se focaliser sur un jour, l’annonce d’une date pouvant se faire à tout moment, même le dimanche. Mais la durée de la campagne étant de trois semaines, il y a urgence à trouver une date pour que les élections puissent se tenir dans les meilleurs délais.

Les arguments sécuritaires avancés par certains ne sont pas à négliger mais il ne faut pas non plus en faire une fixation, puisque la sécurité à 100% n’existe pas. Kafando et Zida en savent quelque chose, eux qui se sont laissé surprendre par trois fois par les insoumis du RSP. C’est dire s’ils ne peuvent pas s’occuper à 100% de notre sécurité.

La Transition a été laxiste dès ses origines. Il faut aller aux élections, passer la main à un président démocratiquement élu qui va dérouler sa feuille de route pour un Burkina nouveau.
C’est mieux d’en finir vite, avant que la cacophonie, les errements, les divergences de vue qui commencent à se faire jour et, pourquoi pas, le vertige du pouvoir ne provoquent un nouveau coup d’arrêt.

Les Echos du Faso

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