Pour ses premières journées parlementaires de l’année 2017, l’Union pour le progrès et le changement a opté pour Bobo-Dioulasso. « Comment redonner à Bobo-Dioulasso son rôle de capitale économique ? Zoom sur les limites des politiques économiques actuelles » était le thème de la journée de réflexion des députés du groupe UPC, première formation de l’opposition burkinabè.
Tout nouveau président du groupe parlementaire UPC, Daouda Simboro n’a pas manqué de lancer des piques au pouvoir actuel. Pour lui, la situation économique de la deuxième ville du Burkinab Faso est imputable aux choix politiques.
Présent auprès de ses députés, Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique espère également un meilleur avenir pour Bobo-Dioulasso. Actualité oblige, il s’est exprimé sur le nouveau gouvernement de Paul Kaba Thiéba en ces termes : « nous avons nos opinion sur les individus mais c’est aux Burkinabè d’apprécier les résultats ou les non résultats qu’ils vont constater ».
Visiblement pessimiste, le président de l’UPC émet des réserves sur la capacité du nouveau gouvernement à relever le défi sécuritaire du Burkina Faso : « Parlant de la défense, nous avons un souci, un vrai souci, c’est le nord du pays. Il ne faut pas que le nord échappe au Burkina Faso. On n’est pas obligé de faire de grands discours en matière de sécurité. S’il y a des défaillances, c’est qu’il y a des problèmes.»
Serge Maurille (correspondant à Bobo- Dioulasso)