Une visite de courtoisie, c’est ce qu’a expliqué le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, à la presse, le 4 juin 2013, à l’issue de sa visite au président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Pratiquement une trentaine de minutes, c’est le temps mis par les deux institutions pour leur rencontre, à huis clos. A l’issue de cette rencontre, le chef de file de l’opposition a expliqué qu’il était de bon droit de venir rendre visite à une structure comme la CENI. « L’opposition considère cet endroit comme étant sa maison », a confié Zéphirin Diabré. En plus, du fait du changement qu’il vient d’avoir à la tête du CFOP, la visite avait sa raison d’être. L’occasion a aussi été saisie pour « venir saluer et féliciter le président de la CENI et les équipes pour l’excellent travail qu’ils font dans la mission qui est la leur ». Zéphirin Diabré ne s’est pas arrêté à là puisqu’il a ajouté qu’il entendait redire au président de la CENI leur « disponibilité à travailler ensemble pour continuer à parfaire les processus d’élection » en vigueur au Burkina Faso.
Une visite naturelle
Quant au président de la CENI, Me Barthélémy Kéré, il a salué positivement la visite que vient d’effectuer le CFOP à son institution. Sa satisfaction est d’autant plus grande au regard de la composition tripartite de la CENI (opposition, société civile et majorité). Pour lui, la visite du chef de file à la CENI est « naturelle ». « C’est une partie de nos mandants », a-t-il dit. Et la CENI, par la voix de son premier responsable, a dit toute sa disponibilité. La structure en charge de l’organisation des élections n’a pas manqué de rappeler au CFOP qu’elle est prête à prendre tous les commentaires, observations et suggestions « pour que, dans l’ensemble des processus qui seront engagés, les dispositions soient prises pour la satisfaction de tous ».
Aimé NABALOUM