Une telle lettre comporte justement l'entête MPP et c'est sur cela que Zakaria a joué, en montrant cette lettre à entête à des amis en leur disant qu'il a le sésame ouvre-toi pour le MPP, sans pour autant leur permettre de lire la lettre en entier. Mounafica se demande ce que le MPP cherche avec ce « looser ». Que vaut Zakaria dans ce Burkina post insurrection? Déjà, des jeunes du MPP ont dit à Mounafica qu'ils ne veulent pas d'un « voleur d'urnes » qui va venir ternir leur victoire qu'ils veulent propre. Car Zakaria avec les élections est dans la même situation que cette histoire de « l'année où le Peul a pété ». On ne peut l'oublier. Le temps n'a pas d'influence sur un cas flagrant de vol d'urnes. Que le MPP veuille se tirer une balle dans le pied qu'il ne s'y prendrait pas autrement avec cette volonté de pêcher Zakaria Sawadogo, totalement vomi dans son secteur, et qui a été battu à plate-couture par Anatole Bonkoungou, malgré les multiples millions de CFA déversés dans l'arrondissement 4 lors de la municipale partielle.
Et si notre diaspora ivoirienne agissait comme celle du Liban?!
Mounafica se demande toujours qu'elle mouche a bien pu piquer certains Burkinabè des bords de la lagune Ebrié pour empêcher en vandales la rencontre avec le ministre de l'Administration territoriale sur les raisons du non vote des Burkinabè de l'étranger. Là là, pour parler comme les éburnéens, ils ont déconné mal mal. Mounafica ne les savait pas si prompts à réclamer leurs droits de vote. Ils ont fait le mort pendant 27 ans sans broncher; et en ce temps le vote était négociable. Ce mot qui fâche le ministre Auguste Barry, et il n'est pas le seul.
Mounafica demande aux compatriotes en Côte d'Ivoire d'avoir pitié de ce Faso qui a souffert et qui n'a pas encore fini de panser ses plaies. Ils feraient mieux en se comportant comme la diaspora libanaise qui prend une très grande part dans le développement socio-économique du pays du cèdre. Quand on chauffait Blaise Compaoré sur la non modification de l'article 37 de la Constitution, bonnes gens, combien de fois avez-vous vu des prises de position de cette diaspora aux côtés du peuple? On voit que des pros «djihadistes» quittent l'Europe pour aller soutenir Dahesh. Ce n'est pas un bon exemple mais au temps fort de la crise, les «zélés» actuels de la diaspora ivoirienne auraient pu venir au Faso pour soutenir le peuple en lutte. Ça, c'était négociable, mais ce ne fut pas le cas. Alors, zélés des bords de la lagune Ebrié, un peu de pitié et de respect pour ce pays, si réellement vous l'aimez.
Mounafica, tout œil, tout ouïe!