Vote des Burkinabé de l’étranger : ce que Zéphirin Diabré nous a dit

| 21.02.2015
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Vote des Burkinabé de l’étranger : ce que Zéphirin Diabré nous a dit
© DR / Autre Presse
Vote des Burkinabé de l’étranger : ce que Zéphirin Diabré nous a dit
Le titre paru à la Une de notre édition du lundi 16 février n'a pas permis à nos lecteurs de bien comprendre la position de Zéphirin Diabré sur le vote des Burkinabè de l'étranger. Qu'est-ce que l'ancien chef de file de l'opposition, patron de l'Union pour le progrès et le changement a dit exactement ? Relisons sa réponse.


Le vote des Burkinabé de l'étranger oppose en ce moment la classe politique et même la société civile. Vous avez votre point de vue sur la question ?

« Au niveau de l'ex-CFOP, c'est une question que nous avons examinée dans tous ces contours. D'abord il faut retenir que c'est nous opposition qui avions demandé et exigé le vote des Burkinabé de l'étranger. Ceux qui en sont aujourd'hui les avocats défenseurs n'étaient pas très d'accord parce qu'ils estimaient que les Burkinabé de l'étranger étaient acquis aux thèses de l'opposition.

Deuxièmement, les gens même s'ils sont d'accord sur le principe et le fait que cela se passe au cours des prochaines élections, se sont mis à se poser un certain nombre de questions après les justifications données par la Commission électorale nationale indépendante et le gouvernement. Est-ce qu'on a bien préparé le terrain ? Aujourd'hui par exemple qui peut dire exactement combien de Burkinabé il y a à l'étranger ? Combien ont été recensés et avec quel document ? Il y a quand même un travail préalable à faire.

Mais des voix s'élèvent pour dire qu'on n'a pas besoin de savoir combien de Burkinabé il y a à l'étranger avant de leur permettre de voter.

Si on ne sait pas combien ils sont, quelqu'un peut fabriquer de faux documents et les donner à des non-Burkinabé qui vont voter pour lui. A supposer que dans un pays on recense 100 000 Burkinabé et que le jour du vote 200 000 se présentent devant le bureau de vote avec des cartes d'identité burkinabé, ça pose problème. Si on ne l'a pas fait avant, comment il faut savoir le nombre exact. C'est pourquoi il faut recenser. Ce sont des préalables. Alors, si on doit faire tout cela, il ne pas sûr qu'on tienne dans le délai de novembre. Ce sont des questions pratiques et matérielles qui font que le gouvernement et la CENI pense qu'il faut ramener ce vote-là à plus tard. Sinon, pour nous, c'est un principe acquis. Les Burkinabé de l'étranger doit voter, ils doivent participer à la vie de leur nation.

Lire aussi : Zéphirin Diabré : « Les Burkinabè de l'étranger doivent voter et participer à la vie de leur nation... »

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