Adama Kiema, président du Comité de soutien à la candidature de Djibril Bassolé s'explique : « au-delà du camp de notre candidat Djbrill Bassolé, nous plaidons pour que les organes de la Transition puissent créer les conditions pour des élections apaisées.
C'est un sentiment de joie, le droit a été dit », estime-t-il. Mais contrairement à la NAFA, Le Faso Autrement, formation politique appartenant à l'ex opposition, par la voix du secrétaire général, Roch Ouédraogo, pense qu'il n'y a pas de quoi s'alarmer, des précisions doivent être apportées.
« Nous prenons acte de la décision. La Cour de justice de la CEDEAO reconnait à l'Etat burkinabè, le droit de restreindre l'accès au suffrage. Elle précise que les restrictions ne doivent concerner que les dirigeants de l'Etat qui étaient au pouvoir au moment des faits et non aux citoyens ordinaires », affirme le secrétaire général de Le Faso autrement.
Roch Ouédraogo s'en remet en sommes à l'interprétation du Conseil constitutionnel.