Verdict de la CEDEAO : La NAFA s’en réjouit, Le Faso autrement s’en remet au Conseil Constitutionnel

| 15.07.2015
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Rasmané Ouédraogo - Président du comité d’organisation de l’assemblée générale de la NAFA
© © Photo : DR / Autre Presse
Rasmané Ouédraogo - Président du comité d’organisation de l’assemblée générale de la NAFA
La Nouvelle alliance du Faso (NAFA) se réjouit du verdict de la Cour de justice de la CEDEAO. Le parti s'est opposé à la nouvelle mouture du Code électoral depuis son adoption par le CNT le 7 avril 2015. Ce qui n'est pas le cas de Le Faso autrement, parti de l'ex opposition.


Adama Kiema, président du Comité de soutien à la candidature de Djibril Bassolé s'explique : « au-delà du camp de notre candidat Djbrill Bassolé, nous plaidons pour que les organes de la Transition puissent créer les conditions pour des élections apaisées.

C'est un sentiment de joie, le droit a été dit », estime-t-il. Mais contrairement à la NAFA, Le Faso Autrement, formation politique appartenant à l'ex opposition, par la voix du secrétaire général, Roch Ouédraogo, pense qu'il n'y a pas de quoi s'alarmer, des précisions doivent être apportées.

« Nous prenons acte de la décision. La Cour de justice de la CEDEAO reconnait à l'Etat burkinabè, le droit de restreindre l'accès au suffrage. Elle précise que les restrictions ne doivent concerner que les dirigeants de l'Etat qui étaient au pouvoir au moment des faits et non aux citoyens ordinaires », affirme le secrétaire général de Le Faso autrement.

Roch Ouédraogo s'en remet en sommes à l'interprétation du Conseil constitutionnel.

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