Un mouvement de la société civile invite le président Compaoré à convoquer le referendum

| 05.07.2014
Réagir
archive
© DR / Autre Presse
archive
Le mouvement populaire des jeunes (MPJ) a appelé samedi, le président du Faso Blaise Compaoré à «convoquer le corps électoral » pour la tenue d'un éventuel referendum qui divise profondément la classe politique burkinabè.

« Le mouvement populaire pour le peuple (MPJ) invite le président du Faso à convoquer le corps électoral pour la tenu du referendum qui confortera la démocratie burkinabè et invite tous les partis et formations politiques aux respects des principes et valeurs démocratiques», a déclaré le secrétaire exécutif national du mouvement Pascal Zaïda , au cours d'un point de presse.

Il également a appelé le gouvernement à « doter la Commission électorale nationale indépendante(CENI), de moyens conséquents pour lui permettre d'organiser le referendum de façon libre et transparente» et « à mettre en place un mécanisme de suivi et d'alerte en collaboration avec les organisations de la société civile au regard de la sensibilité de ces élections».

Le président Blaise Compaoré au terme de l'article 37 de la Constitution n'est pas autorisé à se représenter en 2015, terme de son mandat. Ses partisans à l'inverse de l'opposition et d'acteurs de la société civile, multiplient les appels pour la levée par voie référendaire du verrou limitatif de l'article.

«Ni les faux-fuyants, ni les fossoyeurs de la liberté d'expression ne pourront ébranler le peuple vers sa démarche pour un choix souverain libre et transparent», a-t-il dit, précisant que « le peuple dans sa majorité est mature et c'est lui qui peut décider de son destin ».

Selon Pascal Zaïda, en invitant les acteurs politiques à aller au referendum, son mouvement a agi «de façon indépendante et raisonnable en s'appuyant sur une analyse objective de l'évolution politique de notre pays et sur les textes qui organisent le fonctionnement de ses institutions».

Il a soutenu que «l'organisation d'un referendum est la seule voie susceptible de préserver la paix sociale et d'éviter de ce fait, une crise sociopolitique préjudiciable à un développement fiable du Burkina Faso».

Au regard de «l'engouement des populations en faveur du referendum» que son mouvement dit avoir constaté dans certains localités du pays, M. Zaïda «juge opportun de mettre le cap sur des perspectives nouvelles ».

Pascal Zaïda a invité les institutions internationales telles que l'ONU, l'Union européenne, l'Union africaine, la CEDEAO, «à bien vouloir accompagner la Burkina Faso en commettant des observateurs internationaux sur le terrain avant pendant et après le déroulement du referendum».

Son mouvement se dit engager à mener des actions de sensibilisation partout dans le pays afin que les résultats soient acceptés par tous, a-t-il précisé.

ALS/TAA

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité