Ces responsables politiques ont invité les militants à rester sereins. «Le CDP est vivant, vit et vivra». Les démissions sont normales dans la vie d'un parti politique. Ce n'est pas un évènement extraordinaire. Et le CDP s'est même renforcé depuis les démissions autour desquelles on fait tant de bruit. «Gardez votre calme, ne répondez pas aux provocations, car le CDP est un parti de paix. Le CDP n'est pas un parti de bagarreurs», ont insisté les ténors devant leurs militants. Car, dans les jours à venir, des gens vont venir leur demander de démissionner pour les suivre. Mais, pour aller vers quel horizon? Se sont-ils interrogés. Selon eux, ceux qui disent aujourd'hui que le CDP n'a rien, ce sont ceux là-mêmes qui dirigeaient le CDP pendant ces années.
Pour les convaincre d'être unis derrière le CDP et le président Blaise Compaoré, les leaders du parti dans la région, ont rappelé les nombreuses réalisations dans le Tuy sous le règne du président Blaise Compaoré. Pascaline Tamini a invité ses frères et sœurs à être dignes de leur réputation, «le respect de la parole donnée, le respect de l'engagement». En 2010, ici dans le Tuy, «nous avons dit oui à Blaise Compaoré, à près de 90%. Nous ne sommes pas de ceux qui aident quelqu'un à grimper un arbre et ensuite scier la branche sur laquelle il est assis», a-telle asséné. Le président Blaise Compaoré est soucieux du bien-être de ses compatriotes. En témoignent les différents fonds mis en place pour aider à l'auto-emploi et à la création d'emplois. Les militants, à leur tour, disent apprécier la démarche de leurs leaders. «Cette rencontre était vivement attendue pour nous donner des orientations claires», a dit l'un d'entre eux. «Le temps du suivisme mouton est terminé ici dans le Tuy. Nous savons ce que nous voulons. Et nous voulons le CDP, nous voulons Blaise Compaoré», ont scandé les militants. Tout en promettant de répercuter le message auprès de ceux qui n'ont pas pu prendre part à la rencontre. Rendez-vous leur a été donné le samedi 15 mars 2014, au stade Wobi de Bobo-Dioulasso pour un méga-meeting.
Aly KONATE
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