Soutien à la candidature de Djibrill Bassolé : le C.S.D.B et les femmes de la NAFA pour la libération de Assita Ouattara

| 23.04.2015
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Soutien à la candidature de Djibrill Bassolé : le C.S.D.B et les femmes de la NAFA pour la libération de Assita Ouattara
© DR / Autre Presse
Soutien à la candidature de Djibrill Bassolé : le C.S.D.B et les femmes de la NAFA pour la libération de Assita Ouattara
Le Comité des structures et réseaux de soutien à la candidature de Djibrill Bassolé (C.S.D.B) a appelé, le mercredi 22 avril 2015 ses militantes au cours d'une rencontre d'échanges à se tenir mobilisées. Pour demander la liberté pour Assita Ouattara, première secrétaire nationale adjointe à l'organisation de la NAFA, détenue en prison à Bobo-Dioulasso.


C'est d'une seule voix et avec engagement que les femmes militantes de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) ont répondu favorablement à l'appel lancé par le Comité des structures et réseaux de soutien à la candidature de Djibrill Bassolé (C.S.D.B). Coordonné par Adama Kiéma, le bureau exécutif de ce comité à profité du cadre de cette rencontre pour attirer l'attention des acteurs politiques, des institutions de la transition et du gouvernement pour que le Burkina organise des élections pleinement inclusives. Mais, l'un des sujets majeurs abordés par Adama Kiéma et ses collaborateurs a été la question de l'arrestation et l'emprisonnement de Assita Ouattara qui est actuellement à la Maison d'arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso (MACB). Dans la même lancée du bureau politique national de la NAFA qui pointe du doigt les arrestations de certains de ses membres, le C.S.D.B a indiqué que seul le suffrage universel est la forme la plus appropriée pour traduire la volonté populaire. Et Adama Kiéma a invité le Conseil supérieur de la communication (CSC) à redoubler d'efforts et à rester vigilant en cette période où des adversaires politiques et des gens se livrent à des déclarations incendiaires à travers des émissions interactives radiophoniques et des conférences de presse. Nous avons entendu des injures adressées à des chefs d'Etat de pays amis et frères du Burkina, a précisé Adama Kiéma. « Ce genre de comportement est aux antipodes du caractère pacifiste et intègre reconnu au peuple burkinabé », a-t-il indiqué.

Pour le CSDB, il est important que le Burkina préserve ses acquis, car le pays des hommes intègres est devenu aujourd'hui un symbole de l'alternance en Afrique.

Jules TIENDREBEOGO
Moussa SAREBA

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