Pour Sidnoma Franck Sankara et ses alliés, le débat relatif au sénat et à l'article 37 divise la classe politique burkinabè et est en train de projeter le pays vers des lendemains incertains et il faut maintenant trancher une bonne fois la question. «En la matière, Dieu merci, notre pays s'est doté d'un juge suprême pour trancher les profonds désaccords, à telle enseigne qu'on n'a pas besoin d'autres schémas aventuristes pouvant compromettre la cohésion sociale et la paix. Des dispositions arbitrales existent et fondent l'intelligence et la beauté de notre démocratie», a souligné le président Sidnoma Franck Sankara. De l'avis du PUC, il est nécessaire que le premier magistrat du pays convoque le corps électoral à un référendum, afin «d'éviter la bêtise de la pensée unique, le diktat de la rue et de toute sorte d'opportunisme malsain». Le PUC, dans cette idée, salue les démarches du Front républicain qui sont selon lui, en faveur de la paix et de l'ancrage de la démocratie au Burkina Faso. D'un autre point de vue, il condamne avec énergie la position du CFOP et de ses alliés, tout en accordant le plein droit au président du Faso de convoquer le référendum. «Il n'est donc pas question pour le PUC de hurler avec une meute de loups affamés de pouvoir qui, pour des raisons partisanes, inavouées et d'ailleurs inavouables, veulent prendre en otage le destin de tout un peuple... Pour certains des leaders marcheurs, c'est pour leur intérêt personnel, pour d'autres, c'est juste une simple vengeance après avoir perdu un poste, donc des avantages», a laissé entendre le président, dans sa déclaration luminaire. C'est pourquoi, il appelle la jeunesse à ne pas se rallier aux anti-référendum,mais plutôt, à privilégier la voie référendaire.
Sidnoma Franck Sankara face aux journalistes, pense que son parti n'a pas été instrumentalisé et que sa position est personnelle. En rappel, ce dernier était un des conseillers de l'Union pour la renaissance/Parti sankariste de la province du Passoré. Il dit avoir quitté l'UNIR-PS et créé son parti, pour avoir des positions qui engagent sa propre responsabilité.
Par W. Emmanuel SAWADOGO
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