Situation nationale : Le MPP clarifie sa position

| 22.07.2015
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Situation nationale : Le MPP clarifie sa position
© DR / Autre Presse
Situation nationale : Le MPP clarifie sa position
Mise en accusation de dignitaires du régime Compaoré, malentendu entre membres du Cadre de concertation des partis politiques, restructuration de l'armée, installation du gouvernement Zida II sont, entre autres, les questions sur lesquelles le Mouvement du peuple pour le progrès(MPP) s'est prononcé, lors du point de presse qu'il a animé, dans la matinée du mardi 21 juillet 2015. Au cours de la rencontre, les responsables du parti ont souligné que pour eux, la date du 11 octobre pour la tenue des élections est non négociable.

«Ces dernières semaines, notre pays, notre peuple, les organes de la transition que nous avons ensemble installés, se sont retrouvés pris à parti par des soubresauts dont personne ne peut dire qu'ils sont d'une nature objective», a déclaré le président du MPP, Roch Marc Christian Kaboré. Pour son parti, considérant les premières tentatives d'arrêt ou de confiscation de la transition, on ne peut s'empêcher d'observer que celle-ci est mise à rude épreuve dans ses fondements et ses objectifs, pour des intérêts personnels et de groupe. Suivant les derniers développementsde la situation nationale, le parti du soleil levant dit apprécier à sa juste valeur, les décisions prises par le chef de l'Etat de préserver le consensus originel qui a présidé à la mise en place de la transition par :

  • le maintien de ses trois composantes ;l
  • e maintien du Premier ministre à son poste ;le maintien du calendrier électoral.

A ce face-à-face avec les hommes des médias, le MPP a tenu à saluer la netteté et la fermeté des décisions du président Kafando qui ne peuvent que, selon lui, réjouir tout Burkinabèsoucieux du devenir du Burkina. Par ailleurs, le président du parti a rappelé que le pays se construira par l'union des intelligences et des bras de ses filles et de ses fils, dans le strict respect des lois de la république. «Il ne saurait y avoir de démocratie, sans une armée républicaine soumise aux institutions de la république», a-t-il ajouté.

A propos du RSP, le MPP pense qu'avant de dissoudre une institution, il faut savoir d'abord, comment elle sera restructurée, ainsi que les hommes et le matériel qui la composent. Une fois cette solution trouvée, on pourra procéder à la dissolution du RSP, en tant que structure.

«La mise en place d'un nouveau gouvernement n'entachera pas la transparence et la clarté du processus électoral», foi du parti.Concernant le malentendu entre membres de l'ex-CFOP, les responsables du MPP ont expliqué qu'à aucun moment,ils se sont ralliés aux forces de défense et de sécurité pour demander le départ du Premier ministre. Ils ont rassuré que l'incident étaitclos, dans la mesure où à leur rencontre de la veille avec leurs camarades,ils ont insisté sur le dialogue, afin de mieux se comprendre et ne pas laisser entrevoir une division enleur sein.

Le mouvement se dit satisfait de la mise en accusation de dignitaires du régime déchu qui se sont rendus coupables de fautes graves, au niveau de la gestion de notre pays. Cependant, ils soulignent que la mise en accusation permet aux accusés de se défendre, donc c'est un processus qui est en cours. «Le MPP ne cachera aucun voleur, fraudeur, car personne n'est au-dessus de la loi», a conclu Roch Marc Christian Kaboré.

Aline Ariane BAMOUNI

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