Situation nationale: le MPJ tient au référendum

| 26.10.2014
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Pascal Zaïda, Secrétaire exécutif national du Mouvement Populaire des Jeunes (MPJ)
© DR / Autre Presse
Pascal Zaïda, Secrétaire exécutif national du Mouvement Populaire des Jeunes (MPJ)
Après l'adoption mardi dernier par le Conseil des ministres extraordinaire d'un projet de loi portant modification et à la suite des réactions que cette décision a suscitées, le Mouvement populaire des jeunes (MPJ) a donné sa lecture de la situation nationale par le biais d'un point de presse. C'était le vendredi 24 octobre 2014, à Ouagadougou. Pour ce mouvement de la société civile, le référendum doit primer même si le Parlement venait à l'approuver par une majorité qualifiée.

 

C'est un bureau exécutif du MPJ composé de Nana Rosalie, chargée du genre, Pascal Zaïda, secrétaire exécutif national, et de Boukary Tapsoba, chargé de l'orientation, qui a pris place au présidium. Après avoir dépeint la situation politique nationale, Pascal Zaïda a salué la soumission du projet de loi portant modification, à l'appréciation de la représentation nationale qu'il qualifie de «maturité de nos institutions et du dynamisme de la démocratie». Pour lui, la saisine de l'Assemblée nationale offre deux alternatives aux Burkinabè de se prononcer sur le projet de loi. Il s'agit du choix d'une approbation à la majorité simple du projet de loi permettant ainsi la consultation du peuple à travers la voie référendaire; et celui qui pourrait être un vote approbatif aux ¾ des membres du Parlement. Pour le MPJ, cette deuxième option qui rend caduque la tenue effective d'un référendum est «insuffisante» dans la mesure où elle barre la voie à l'expression populaire.

Pour ce faire et pour offrir des chances d'expression au peuple qui reste l'arbitre suprême, Pascal Zaïda appelle les représentants du peuple (députés) à prendre la juste mesure de la situation en faisant en sorte que le projet de loi même crédité des ¾ des voix du Parlement, soit soumis au référendum au vu de son caractère exceptionnel. La modification de l'article 37 ne saurait avoir pleinement son sens que si la majorité des populations burkinabè y était associée.

Dans cette même dynamique, le MPJ interpelle tous les acteurs politiques à faire l'économie de la violence en faisant preuve de maturité et du sens élevé de la responsabilité et de l'amour de la patrie pour éviter au Burkina Faso «l'anarchie».

W. Davy

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