D’entrée de jeu, Achille Tapsoba, président par intérim du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a interpellé à nouveau le gouvernement à redoubler d’effort sur les questions sécuritaires au Burkina Faso. Neuf mois après son accession au pouvoir, le MPP et le président Roch Marc Christian Kaboré, selon lui, n’arrivent pas à proposer des solutions à tous les problèmes qui suffoquent et étouffent le peuple burkinabè. Et au lieu de bécher pour trouver des réponses aux préoccupations minimales des populations, les premiers responsables se livrent à des bagarres par OSC interposées, à telle enseigne que le président de l’Assemblée nationale demande au gouvernement d’être imaginatif et audacieux. « Face à ces difficultés réelles, le MPP et son gouvernement en lieu et place de recherche de solutions adéquates s’acharnent contre notre parti à travers un faisceau d’actes politico-judiciaires, curieusement depuis l’annonce de la tenue de son congrès extraordinaire », précise-t-il. Ce congrès est prévu pour se tenir le 24 septembre prochain à la Maison du peuple. Il ambitionne de faire le bilan critique de l’action politique du parti afin de dégager des axes de réformes sur les plans organisationnel, structurel et de gouvernance du CDP. Il faut noter que le principal défi de ce congrès est de permettre au parti, de reconquérir sa place de parti leader sur l’échiquier politique national. Et aussi, de pouvoir répondre ainsi aux aspirations profondes du peuple dans sa quête de démocratie, de paix et de développement. Selon le premier responsable du parti, le CDP ne prendra pas part au forum des insurgés initié par la Coalition Zeph 2015, pour se tenir très prochainement. Le parti attendra les conclusions pour apprécier. Concernant les interpellations des membres du parti, il dit être à l’aise pour répondre à la justice. Le parti reste disponible pour discuter avec les adversaires afin de mieux construire le pays.

Jules TIENDREBEOGO