Ayant pour mission essentielle «de contribuer au renforcement et au réveil des valeurs fondamentales que sont le patriotisme, le civisme et la paix au sein des populations du Burkina», La JEP/MPCP se veut, selon son coordonateur national, Dr Aristide Ouédraogo, un mouvement d'avant-garde qui interpelle les populations à «préserver le navire Burkina». Tout en s'intéressant de près aux causes probables selon ses termes, des mutineries de 2011, et en se penchant sur des analyses, Dr Aristide Ouédraogo dit avoir fait le constat que la société burkinabè dans son ensemble va très mal aujourd'hui sur la base d'exemples dont il a fait cas.
Il s'agit, entre autres, de la situation d'incivisme liée selon lui au manque d'éducation civique, de la situation d'intolérance et d'injustice grandissante et conduisant à des actes de destruction de biens privés et publics, de la situation sociale délétère liée à la dépravation des valeurs cardinales et des mœurs avec comme corolaire la consommation de drogues de plus en plus accrue au sein des lycées et collèges, l'augmentation de l'alcoolisme et de la prostitution, de la dislocation de la cellule familiale et de la montée en puissance de l'insécurité etc.
Ainsi, la JEP/MPCP entend apporter sa contribution à travers cet appel de prise de conscience, dans la résolution des préoccupations des populations burkinabè. Pour ce faire, le mouvement a élaboré un plan stratégique axé sur six points. Par ailleurs, Aristide Ouédraogo affirme haut et fort que la question de l'alternance politique et plus précisément celle liée à la mise en place du Sénat et à la modification de l'article 37 de la constitution burkinabè qui limite le mandat présidentiel à deux quinquennats consécutifs, est à discuter sans passion, au risque de créer un précédent irréparable et dommageable pour l'avenir du Faso.
Pour lui, la politique et le politique sont indispensables pour l'animation et la destinée de toute nation. Cependant, il s'insurge contre le fait qu'au lieu de permettre l'épanouissement d'un peuple, qu'elle le conduise à sa perte. C'est pourquoi il interpelle les organisations politiques Burkinabè à poursuivre leurs combats pour l'enracinement de la démocratie, et aussi à sensibiliser au maximum leurs membres, afin que la politique ne détruise la nation burkinabè.
Entre autres activités en cours pour illustrer cette idéologie, la JEP/MPCP prévoit l'organisation très prochainement du prix des excellences scientifiques, qui réunira la communauté scientifique et la soirée gala des «femmes leaders».